Goliath (Saison 3) : What The Actual Fuck?!
Déjà, comme c’est une série Amazon, j’ai voulu profiter de mon abonnement Prime pour la regarder ; mais c’était oublier qu’ils avaient récemment ajouté des publicités, même, et surtout, pour les abonnés.
Après deux spots de 30 secondes, l’épisode commence. Après 8 minutes, deux nouveaux spots se lancent. Nope! I’m out!
On recommence en utilisant une technique sans pub quelques minutes plus tard.
J’ai plus ou moins saisi la trame principale, cependant les trois-quarts me restent tout simplement incompréhensibles et surtout : pourquoi ?
Ça se laisse regarder, car c’est visuellement carré, mais on a vraiment le sentiment de se faire balader avec du filler surnaturel.
Goliath (Saison 4) : Oui !
Techniquement, c’est impeccable.
La photographie, l’ambiance, la créativité…
La trame principale est propre, vraiment d’actualité, parfaitement menée.
Cependant, ils nous ont encore mis du surnaturel qui vient gâcher l’ensemble, c’est dommage.
Peut-être que c’est censer apporter quelque chose à l’histoire, mais déjà, je n’aime pas ça, mais surtout ici, c’est tellement riche de base, qu’il ne reste pas de bande passante suffisante pour chercher à déchiffrer ces éléments.
Une fois de plus J.K. Simmons est incroyable.
Au final, c’était plaisant de suivre les aventures de Billy, Patty et Brittany ; reste un sentiment d’opportunité gâchée.
Troubled Blood - Robert Galbraith : Du costaud.
Je n’avais pas fait attention initialement que le livre approchait les 1000 pages.
Fondamentalement, il est difficile de ne pas dire qu’elle aurait pu en écrire moitié moins et arriver quasiment au même résultat.
Cependant, c’est tellement bien écrit qu’on se laisse prendre et, c’est surement l’objectif, on se fait complètement balader.
Ce qui rend d’autant plus bluffante la solution à l’enquête principale.
Principale, mais pour autant tout à fait secondaire aux yeux des lecteurs ; derrière évidemment la relation entre Robin et Strike.
Ça marche plutôt très bien.
Pour la blague, le livre est sorti au peak de l’hystérie des cheveux bleus et ses détracteurs avaient saisi un micro-détail (littéralement, deux phrases dans tout le livre) pour l’accuser de certaines choses.
Quiconque a lu le livre en entier se rendra compte que c’est totalement à côté de la plaque, même s’il est clairement politique.
And he wasn’t the marrying kind. No matter the inconveniences, what he craved at the end of a working day was his private space, clean and ordered, organised exactly as he liked it, free of emotional storms, from guilt and recriminations, from demands to service Hallmark’s idea of romance, from a life where someone else’s happiness was his responsibility.
[Troubled Blood - Robert Galbraith]
American Psycho : À force de voir des memes de partout, et de le voir pris comme référence par une grande partie de la communauté mascu1, je me suis dit qu’il était temps que je le regarde.
Honnêtement, je me suis fait chier.
C’est très propre, mais je ne sais réellement pas quoi en penser.
Je comprends pourquoi certains y voient un modèle, et ça démontre encore une fois que l’art n’est pas à mettre entre toutes les mains, car sans un minimum d’esprit critique, ça peut être compris à l’inverse et probablement faire des ravages.
J’ai totalement reconnu plusieurs connaissances dans le personnage principal et c’est : terrifiant.
The Shawshank Redemption : Le meilleur film de l’histoire.
C’est en tout cas souvent comme cela qu’il est décrit.
Je me suis enfin décidé à le regarder, pour tenter de me sortir de ma dépendance.
Si je dois reconnaître que c’est un très bon film, je n’irai certainement pas le mettre tout là-haut.
Mon expérience a peut-être été entachée par les dizaines d’œuvres qui s’en sont inspirées depuis, ce qui donne régulièrement un sentiment de déjà-vu.
Pour autant, les vraies surprises ont été là et j’ai dû attraper la boîte de mouchoirs sur la table basse.
Partagé, donc.
La Tour Montparnasse Infernale : C’est de toute beauté !
Un de ces films cultes pour lesquels j’ai toujours un doute afin de savoir si je l’ai déjà vu ou non.
Ici, si c’est le cas, j’en avais quasi aucun souvenir ; par contre ceux du quartier sont multiples.
Là où c’est amusant, c’est que j’ai été replongé à l’adolescence et je connaissais la moitié des répliques tant il était culte à l’époque.
Sans cet aspect, ce serait une véritable purge et ce qui est dommage, c’est que le seul passage qui m’a vraiment fait rire c’est celui qui fait que le film ne pourrait pas sortir en 20242.
Au moins maintenant, c’est vu ; next.
Oppenheimer : Boring!
J’ai été un peu idiot de m’attendre à quoi que ce soit d’un biopic sur un Américain et de la part d’un réalisateur connu pour en faire trop.
L’aspect scientifique est bâclé.
L’aspect politique est bâclé.
L’aspect historique est bâclé.
Au final, on est devant un gros drama de trois heures très brouillon.
Il est très difficile de distinguer ce qui relève du fait de ce qui relève de la complaisance scénaristique.
Je n’ai absolument pas la moindre idée de ce qui peut expliquer son succès ?
Un documentaire de 90 minutes sur la science et un autre d’autant sur la politique auraient été bien plus intéressants.
J’imagine que ça ne vend pas de places de cinéma et de packs Blu-Ray ?
Brazil : George Orwell X Monty Python.
La présence de certains éléments grotesques vient gâcher ce qui est autrement une très grande réussite.
Visuellement et techniquement, c’est très propre, surtout pour l’époque.
Les thématiques abordées le sont presque trop subtilement parfois.
L’humour est omniprésent.
Seul regret pour un premier visionnage : j’ai vu arriver le final à des kilomètres, probablement à cause de mon état d’esprit actuel ; résultat, je n’ai pas eu droit à la surprise qui a plu à tant de spectateurs.
Mystic and the Secret of Happiness - Anne-Claire Szubaniska : Si je retrouve la personne qui m’avait suggéré ce livre…
Je comprends le fond, par contre la forme est catastrophique.
Même pour des enfants, c’est beaucoup trop mièvre.
Absolument aucune place à l’imagination, tout est écrit et répété à maintes reprises, sans aucun style.
Le message est terriblement naïf et déconnecté de la réalité ; même dans un Disney les choses ne sont pas si faciles pour le héros.
Heureusement, c’était court.
You’re just confusing what I mean by happiness. You think happiness is only caused by what happens to you. But you forget the happiness that is the result of what you decide to think inside your head. And happiness - real happiness, lasting happiness - only comes from within.
[Mystic and the Secret of Happiness - Anne-Claire Szubaniska]
Happy Valley (Saison 3) : Carré.
C’est tellement qualitatif comme série.
L’intrigue est top, l’ambiance géniale, les personnages superbes, les dialogues au millimètre…
Catherine Cawood est probablement l’un des meilleurs personnages que j’ai pu voir, tout type d’œuvre confondu.
Citizen Kane : Chef d’œuvre ?
Chef d’œuvre !
Outrageusement d’actualité, même après 80 ans.
La technique et l’écriture sont impressionnantes.
Cependant, je dois avouer que certains échanges auraient pu être largement raccourcis pour éviter des passages soporifiques…
Clarkson’s Farm (Saison 3) : Oui !
Difficile de trouver à redire sur cette nouvelle saison.
Peut-être un peu qu’ils y vont un peu fort sur le roller coaster émotionnel ? Avec des scènes à pleurer de rire suivies de scènes où il est difficile de ne pas pleurer… tout court.
Jeremy a clairement progressé et son approche et ses propos sont de plus en plus pragmatiques, abandonnant ses préjugés pour se focaliser sur le résultat et le futur.
Certes, il continue à enchaîner les bourdes idiotes en permanence, mais plus globalement, c’est très positif.
La Disparition de Stéphanie Mailer - Joël Dicker : Oskour…
D’abord le positif : l’intrigue n’est pas dégueu et contrairement à beaucoup d’autres lecteurs, j’ai personnellement apprécié la façon dont l’auteur passe de nombreuses pages à développer ses personnages, même si ça n’a pas de réel intérêt pour l’histoire.
C’est d’ailleurs sa principale qualité ; car ensuite ça se complique.
Le style est horrible, l’utilisation massive du passé simple pour du récit à la première personne du pluriel est indigeste.
Les dialogues utilisent parfois un français soutenu qu’absolument personne n’utiliserait à l’oral.
La moitié du texte semble avoir été écrit par un collégien tant les fautes sont nombreuses et les tournures de phrases pour le moins maladroites voir absurdes.
Dernier fait gênant et non des moindres, c’est que les évènements se passent en totalité aux États-Unis et qu’on a l’impression d’être devant une fanfiction plus qu’autre chose, tant l’auteur insiste pour préciser que c’est bien aux États-Unis que ça se passe, quitte à ce que ça produise des phrases non pertinentes ; par exemple quand un policier s’exprime : “J’aurais laissé rentrer le président des États-Unis là-dedans”.
Dire simplement le Président aurait été amplement suffisant.
Je fis une photographie au moyen de mon téléphone portable et l’envoyai aussitôt à Anna et Derek.
[…]
En menant l’enquête, on a compris qu’il pourrait s’agir d’un lieu de revente d’armes volées à l’armée. Et volées de l’intérieur, si vous voyez ce que je veux dire. C’est-à-dire que des militaires sont impliqués.
[La Disparition de Stéphanie Mailer - Joël Dicker]
Gangs of London (Saison 2, Épisodes 1 à 6) : Non.
J’avais été globalement convaincu par le divertissement proposé par la première saison, et régulièrement, je repense à la séquence incroyable de l’attaque de la maison de campagne.
Malheureusement cette nouvelle saison n’a pas grand-chose à offrir.
L’écriture n’a ni queue ni tête, tout est grossier, forcé ; les scènes de violence qui étaient clairement un atout tant elles avaient une patte très spécifique, sont ici omniprésentes à tel point qu’on frôle l’indigestion.
Les personnages deviennent incohérents et, voir des acteurs anglais prétendre être des Français lors d’une séquence à Paris et parler la langue de Molière avec un terrible accent à la Shakespeare ; non, j’arrête là.
Stop.
The Graduate : Non.
Déjà, ça a officiellement ruiné Simon & Garfunkel pour moi.
Ensuite, le scénario tient sur un bout de papier et pour tenir 1h40 il y a beaucoup trop de remplissage inutile.
Enfin, il n’y a aucun acteur qui est crédible ; tout est horriblement surjoué et difficilement supportable.
Les dialogues, en particulier ceux du personnage principal qui est vraiment très mauvais, sont d’une stupidité…
Aucune idée de comment un tel film peut être autant apprécié ; en dehors d’intellectuels trop prudes pour chercher WFMDGFMF.
Cependant, je dois quand même reconnaître que d’un point de vue cinématographique, c’est du bon boulot et la musique marche parfaitement.
Peut-être que si ça n’avait été qu’un long clip musical ?
The Big Short : Big Yes!
Compte tenu du sujet et du casting, je m’attendais à trouver le film BBBoring.
Face à l’insistance d’une certaine personne, j’ai tenté et… c’était AAAwesome!
Ce n’est pas du drama ultra sensationaliste utilisant le fil du based on a true story pour accrocher le spectateur.
C’est éducatif, c’est drôle, c’est original.
Excellente surprise !
Banlieusards : Hum…
Faire un film sur la banlieue sans enchaîner les clichés, c’est compliqué et malheureusement, on n’y échappe pas.
Qu’est-ce qui est plus insupportable qu’une racaille IRL ? Une racaille dans une œuvre de fiction.
L’intrigue est terriblement prévisible, un mélange de tout ce qui a pu être fait sur le sujet jusqu’à présent.
Le pire dans tout ça, c’est l’histoire du banlieusard bosseur qui s’amourache d’une petite bourgeoise blanche, interprétée par Chloé Jouannet, fille d‘Alexandra Lamy et de Thomas Jouannet ; et qui joue ainsi son propre role.
Finalement les seuls propos réellement intéressants du film sont parfaitement résumés dans la chanson À qui la faute ? en featuring avec OrelSan.
The Breakfast Club : Non ?
Fondamentalement, c’est un mauvais film sans grand intérêt.
La première heure est ennuyante au possible, un ramassis de clichés et la fin est pire.
Pourtant, pourtant, pourtant… il existe au milieu de tout cela une scène d’approximativement quinze minutes qui est, de loin, la meilleure chose que j’ai pu voir dans un teen movie.
Même si je n’aurai pas saisi tout son sens à ce moment-là, je suis certain qu’elle aurait eu un certain impact si je l’avais vue étant adolescent.
Avec le recul, c’est facile de saisir son sens et sa justesse ; mais pouvoir comparer sa compréhension entre deux périodes si différentes de sa vie, ce doit être quelque chose de vraiment spécial.
Dallas Buyers Club : Oui.
Pour l’histoire, ça vaut la peine d’être vu, même si c’est clairement incompréhensible par moment.
Et puis il y a les performances absolument bluffantes de Matthew McConaughey et Jared Leto.
A Spy Among Friends - Ben Macintyre : Oui.
Toujours aussi fan du style de l’auteur.
Très difficile de décrocher.
Rempli de passages particulièrement drôles.
Cependant, mais c’est lié à l’activité du personnage, les nombreuses scènes d’actions que l’on peut lire dans les autres livres sont ici remplacées par des scènes de beuverie.
Forcément, c’est moins passionnant ; même si factuel.
À cela s’ajoute le fait que le livre avait été mal configuré, résultat lorsque j’arrivais à la fin, la Kindle m’indiquait que je n’en avais lu que 62% ; l’ensemble provoquant un sentiment de contenu plus faible ; bien qu’en termes de nombre de pages, on est dans la moyenne des autres ouvrages que j’ai pu lire de Macintyre.
Aunt Nancy firmly believed that Catholics were not fit to own pets since they did not believe animals had souls.
[…]
Like most people who proclaim themselves free spirits, she was fiercely conventional.
[A Spy Among Friends - Ben Macintyre]
Everything Everywhere All at Once : Sacré chantier.
Clairement, il y a de nombreux passages particulièrement drôles.
Par contre, le film est trois fois trop long, globalement incompréhensible et trop bordélique pour tenir la route.
L’Hôtel du Nord - Eugène Dabit : Oui !
L’écriture est fluide, prenante ; les personnages semblent authentiques…
Ça fonctionne !
J’ai découvert pendant la lecture que l’hôtel en question existe toujours, mais qu’en plus, je suis passé devant des dizaines de fois, sans m’en rendre compte.
Il faut dire qu’à cet endroit, non seulement la rue monte, mais en plus c’est juste après un feu qui est systématiquement rouge et la piste cyclable y est souvent encombrée ; résultat, on passe devant en plein effort et concentré sur sa trajectoire.
Un extrait qui m’a énormément rappelé Gem’ lé Moch de Stupeflip :
Il ne s’attardait plus à poursuivre des pucelles. À ce petit jeu-là, des gars perdaient leur temps. Non, entre trente et cinquante, voilà les femmes qui lui convenaient, petites, boulottes ou efflanquées, blondes ou brunes, cuisinières, bonniches, balayeuses, ah ! il n’y regardait pas de si près. Lui, en fait d’amour, ne comptait que la bagatelle ! La laideur de ses maîtresses, leur linge douteux, leurs habitudes crapuleuses, n’étaient pas pour l’intimider. Il se contentait des “laissés pour compte”, comme ça il ne risquait pas de rencontrer un rival ni de se mettre un fil à la patte.
[L’Hôtel du Nord - Eugène Dabit]
#Playlist
Geoff & Maria Muldaur - Brazil : Forcément ; tant elle reste dans la tête après avoir vu le film.
BABYMETAL x @ElectricCallboy - RATATATA : Alors, voilà.