Quand j’avais vu le premier volet de l’adaptation cinématographique par Denis Villeneuve de l’œuvre de Frank Herbert, je m’étais dit que la suite n’arriverait jamais assez tôt. Et surtout, j’irais le voir au cinéma pour profiter au maximum de l’expérience.

C’était la première fois de ma vie d’adulte que j’avais vraiment pris du plaisir à regarder un film de science-fiction.

Alors quand, enfin, il a été disponible dans les salles obscures, j’ai eu du mal à retenir mon excitation.

Inutile de faire durer le suspens, je ne vais pas aller à l’encontre de l’avis général : j’en ai apprécié chaque seconde. Oui, même celles très imparfaites, qui se glissent çà et là.

Techniquement c’est : parfait. L’image et le son concordent à merveille. Le travail colossal abattu ressort en permanence.

C’est exactement la vision que j’avais d’un chef d’œuvre de science-fiction, sans pour autant pouvoir dire quel film répondant à ces critères j’avais déjà pu voir. Assez étrange.

Paul Muad’Dib

Ça reste relativement complexe à comprendre si on cherche à saisir ce qu’il y a derrière ; pas aidés par une impressionnante galerie de personnage et des noms complexes qui désignent souvent la même chose/personne ; je pense en particulier à Paul / Muad’Dib / Lisan al-Gaib / Mahdi

Les choix faits sur l’orientation de l’histoire sont nets, mais il faut reconnaître qu’ils sont totalement assumés et supportés. Cela laissera certainement un goût amer à certains puristes qui auront analysé chaque ligne des livres originaux, ou certains qui n’auront pas compris le véritable sens de l’œuvre.

Personnellement, j’ai pris mon pied, heureux de pouvoir ressentir des émotions bien différentes de l’ennui généralisé que m’amène l’immense majorité de ce qui est produit depuis plus de vingt ans. Ma dernière grosse déconvenue, Prometheus, datant d’il y a déjà plus de dix années.

J’aurais du mal à classer les deux chapitres, car j’ai vu le premier sur ma télé de 32 pouces et le second au cinéma. La tentative est forte d’accorder une préférence à celui-ci, aidé en particulier par la BO incroyable (et déjà bien poncée sur Spotify) diffusée dans les meilleures conditions.
Dans le doute, je dirais donc qu’ils se valent.
À tester en les enchainant dans les mêmes conditions.
Une différence tout de même : cette fois le père Chalamet est bien plus crédible et appréciable. Par contre, c’est sa copine Zendaya qui tire la tronche tout du long qui prend le relais. Cela semble toutefois un choix du réalisateur plus qu’un problème d’acteur.

Article très peu inspiré, car finalement je n’ai pas grand-chose à dire : c’était génial. Vivement la suite !

Et merci à mon sponsor pour l’occasion !