Entre impératif de transition et quête de sens, le monde du travail devient un nouveau champ de bataille pour l’écologie […] certains salariés choisissent une autre voie : ils tentent de transformer les entreprises de l’intérieur, comme le montrait déjà une étude en 2018. En quelques années, leurs initiatives isolées, à l’époque peu soutenues au sein des entreprises, se sont métamorphosées en un mouvement social d’ampleur.
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Dans une entreprise, l’initiative de ces démarches peut venir directement des salariés
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Une fois initiée, la mobilisation écologique se diffuse en tache d’huile dans l’entreprise en touchant progressivement les salariés grâce à différents niveaux d’engagement
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Les managers d’équipe sont plus récalcitrants vis-à-vis de ce “temps perdu” mais certains reprennent à leur compte les dispositifs pour motiver leurs salariés et faire de la cohésion d’équipe
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L’appui des dirigeants aux dispositifs augmente l’impact de la mobilisation en interne. Il dépend essentiellement de leur sensibilité personnelle à l’écologie, mais des stratégies d’intéressement sont possibles en leur donnant un rôle dans le dispositif : participer à un jury, être sponsor d’un collectif…
[Les “écotafeurs”, ces salariés qui contribuent de l’intérieur à la transition écologique de leur entreprise]

L’étude de l’ADEME est disponible ici.

Une illustration supplémentaire de l’importance de la mobilisation individuelle.