Hier soir, alors que je regardai un épisode de Bones, dans lequel un chien est euthanasié après avoir tué un homme, encouragé par son maître, je me suis encore une fois interrogé sur la façon dont on pouvait traiter les autres animaux.

Car oui, même si, normalement, il n’existe pas de loi interdisant clairement la consommation de chien (ou chat…), il est clair que pour la plupart des gens, leur consommation relèverait d’un crime. Ce qui montre que les animaux domestiques possèdent un statut différent -hormis leur simple lieu de vie- des animaux sauvages; mais comment différencier les deux? Mais dans le même temps, on n’hésite pas, et c’est même obligatoire, à euthanasier un animal domestique qui aurait attaqué un humain.

L’animal domestique serait donc supérieur à l’animal sauvage, mais resterait très inférieur à l’humain. Et dans ce cas, quel intérêt d’abattre un animal domestique, qui ne pourra donc être consommé, si ce n’est simplement de montrer que l’humain est supérieur, puisque l’attaquer conduit directement à la peine de mort?

En tout cas, cela m’a refait penser à une discussion que j’ai eu récemment avec mon colloc’, où on se demandait quelle serait la réaction d’un vendeur en animalerie, si, au rayon lapins, on lui poserait la question : “J’ai 4 personnes qui viennent manger ce midi, vous auriez quoi à me proposer?”. Des volontaires pour tester? 🙂