Elementary (Saison 7) : Les auteurs se sont fait plaisir pour la dernière et c’est une bonne chose.
À force de les fréquenter, on sait reconnaître leurs filouteries, mais malgré tout, on décide de se prendre au jeu.
Un vrai final fidèle à l’esprit de la série.
Adieu Joan et Sherlock, ce fut un plaisir !
The Capture (Saison 1) : Vraiment, vraiment, vraiment solide.
Les thématiques abordées sont très à propos ; mais surtout l’écriture top.
Faire une série qui parle de manipulation des images pour faire croire ce que l’on souhaite à ceux qui les verront, tout en faisant ça en permanence pour balader le spectateur, c’est un régal.
À chaque fin d’épisode, on comprend que l’on n’a rien compris et on veut vite connaître la suite !
Chapeau.
Der Untergang : Après avoir vu une énième variation du fameux meme issu du film, je me suis dit qu’il était vraiment temps de le voir.
Peut-être un peu long, mais sinon globalement convaincu.
Ce que je trouve particulièrement intéressant, c’est qu’en isolant le spectateur des atrocités de l’extérieur, on peut réellement se mettre à la place de la secrétaire naïve qui a simplement l’impression de travailler au service d’un chef de guerre autoritaire.
De la même manière, en évitant de trop nous plonger dans les scènes de guerre, on peut se concentrer sur l’aspect psychologique de la chose, chercher à comprendre comment une telle situation peut se produire et, surtout, faire des parallèles avec des situations contemporaines.
Sehr gut!
The Windup Girl - Paolo Bacigalupi : J’ai trouvé le concept de réflexion sur un monde tel qu’il attend certainement l’humanité, totalement transformé par les dérives des activités humaines, intéressant.
Le reste, par contre, c’est terriblement ennuyant !
Les personnages sont tous plus creux les uns que les autres, seule Emiko pourrait sortir du lot, mais ça reste trop superficiel.
Il ne se passe globalement rien de concret pendant les 3/4 du livre.
On est submergés de détails, de personnages, de lieux, d’objets… qui montrent une volonté de créer un univers vraiment développé, mais qui ne sert finalement à rien.
L’impression que l’auteur a voulu mélanger au moins trois histoires en une, et que le résultat est une soupe indigeste.
Je ne m’explique pas du tout son succès.
Peut-être qu’à l’époque où il a été publié, nombreux étaient ceux qui n’avaient encore entamé aucune réflexion sur les possibles de l’avenir de notre planète ?
Suffering. Pain is the only truth.
[The Windup Girl - Paolo Bacigalupi]
Chinatown : En regardant le dernier épisode de Climate Town, j’ai réalisé que la saison 3 de Goliath est en réalité un hommage à ce film, que j’ai logiquement décidé de voir.
Je vais être direct : je me suis fait chier.
C’est à la fois beaucoup trop lent dans chaque scène, et beaucoup trop rapide dans l’intrigue.
Impossible d’accrocher à l’ambiance.
Quand on a en tête les révélations qui ont été faites plus tard sur le réalisateur, on se demande vraiment quel est l’objectif du film.
Pas pour moi.
#Playlist
Jónsi & Alex - Boy 1904 : Se poser avec un casque sur les oreilles, fermer les yeux et partir dans une autre réalité.