En début d’année, j’avais expliqué pourquoi l’argument des protéines végétales de qualité inférieure utilisé par les boomers était invalide.
Aujourd’hui, je tombe sur cet article qui, à la base, se veut porter un regard positif sur les protéines végétales, mais arrive à faire perdurer une idée fausse, en commettant une contradiction grossière.
Contrairement aux protéines animales, souvent, les protéines végétales ne contiennent pas les neuf acides aminés essentiels. Par exemple, les légumineuses contiennent des quantités limitées d’un acide aminé appelé méthionine, tandis que les céréales en contiennent davantage, mais moins de lysine et de thréonine (qui sont deux autres acides aminés essentiels, NDLR).
[Une alimentation à base de protéines végétales est-elle bonne pour la santé ?]
La première phrase : “ne contiennent pas” (=0)
La seconde phrase : “contiennent des quantités limitées” (>0)
Makes sense!
D’autant plus que quelques paragraphes plus haut :
Les protéines peuvent être comparées à un puzzle : s’il manque une pièce, le puzzle est incomplet. Sur les vingt acides aminés nécessaires à la formation des protéines, neuf sont considérés comme essentiels.
[Une alimentation à base de protéines végétales est-elle bonne pour la santé ?]
Il faut 20 acides aminés pour former des protéines, mais les protéines végétales ne contiendraient pas ces 20 acides aminés ?
Pour clarifier, en conseillant la page Wikipédia sur le sujet : les protéines végétales contiennent tous les acides aminés essentiels nécessaires au fonctionnement du corps humain ; dans des proportions qui, consommées isolément, ne permettent pas un apport suffisant. Un mélange des sources de protéines végétales permet de couvrir aisément la totalité des apports nécessaire au fonctionnement du corps humain.