Ce sera sans moi. Désolé.

Après les deux premiers épisodes de Westworld, ma décision est prise.

Westworld

J.J. Abrams c’est Sarkozy mais qui aurait été élu POTUS après avoir conduit la France dans le mur pendant cinq ans.
Avec Lost, il a escroqué la Terre entière et n’aurait pas dû se voir confier quoi que ce soit d’un tantinet sérieux par la suite.
Mais comme la série a brassé énormément d’argent, il a pu passer de paria à messie. Ce qui explique qu’on lui ait fait confiance pour la plus grosse franchise actuelle. Et pourquoi HBO a signé pour créer la série la plus mainstream possible afin de toucher un maximum de public et donc d’engranger des recettes record.

Voilà le vrai pourquoi de Westworld. Aucune prise de risque. Des dollars garantis par centaines de millions. Le Livret A de l’audiovisuel. Avec un rendement 500 fois supérieur.

La série est-elle mauvaise pour autant ? Non, loin de là. La réalisation est à la hauteur du budget.

Elle a d’ailleurs ça de très subtil qu’elle est ce qu’elle raconte.
On prend du vide (ici un désert), on y ajoute des décors et quelques accessoires artificiels (les hosts) et on obtient un divertissement pour la masse (les newcomers).

Tout comme il est nécessaire d’être prêt à jouer le jeu en tant que newcomer face aux hosts, il faut accepter le fait d’être nourri à l’esbroufe pour regarder Westworld.
Et de mon point de vue il y a beaucoup trop de séries à voir, qui sont peut-être moins bien réalisées mais qui ont le mérite d’être sincères, pour perdre mon temps devant celle-ci.

C’est la vraie question à se poser avant de commencer ou non Westworld : est-ce que je suis prêt à accepter de me faire honteusement balader ? Si la réponse est oui, alors foncez. Ce sera un pur bonheur.
Sinon passez votre chemin. Si c’est l’AI qui vous botte, préférez Äkta människor. Si c’est le western, préférez Deadwood.

J’aurai au passage compris ce qui est très certainement à l’origine du Mannequin Challenge.