Ceux qui lisent ce blog depuis un moment l’auront peut-être remarqué, mais j’adore le caca. 💩

Attention, pas n’importe lequel.

Depuis plus de vingt ans que je fréquente l’Internet1, j’ai vu plus ou moins tout ce que l’humanité peut produire d’ignominies : des gens pendus ou égorgés, des personnes pénétrées par des chiens ou des chevaux… et s’il y a bien une chose qui me dégoûte au point de me faire vomir, c’est le contenu scatophile.
Le pire mème de l’histoire, c’est bien 2 Girls 1 Cup !

Non, le caca que j’adore, c’est uniquement le mien et quand il est de qualité, c’est-à-dire de type 3 ou 4 ! 💩

L’échelle de Bristol, c’est clairement le plus beau système de graduation jamais inventé !

Pourquoi c’est important de faire du caca de qualité, me direz-vous ? 💩
Car c’est un signe de bonne santé pardi !

Déposer du type 3 ou 4 à la piscine2, ça nécessite d’avoir un système digestif en parfait état de marche.
Ce qui passe, entre autres, par une flore intestinale luxuriante, à laquelle on fournit une alimentation de qualité.
Ce qui évite différents soucis, allant des ballonnements aux troubles psychologiques, permet une meilleure absorption des nutriments et micronutriments et une bonne santé globale de notre organisme.
L’état de notre caca3 est donc un indicateur simple, régulier et gratuit de notre état de santé. 💩

Quel rapport avec le titre ? C’est évident : les pruneaux sont les amis du beau caca ! 💩

Prunes Nice Poop

Dans la culture populaire, les pruneaux sont vus comme un remède de grand-mère pour soulager un état de constipation. Cela s’explique par leur forte concentration en sorbitol et en fibres, en particulier l’inuline, insoluble.
Pour ces mêmes raisons, les pruneaux ont en partie mauvaise réputation, car ils peuvent provoquer des flatulences et des selles liquides chez les individus qui se pensaient en bonne santé.

En réalité, consommés régulièrement, les pruneaux ne peuvent qu’apporter du positif, puisqu’ils vont permettre de nourrir la flore intestinale qui aurait pu réagir de manière inconvenante lorsqu’elle était déséquilibrée.
Une flore en bonne santé n’aura aucun mal à gérer cet afflux de bonnes choses et quelques pruneaux ne provoqueront aucune réaction négative, bien au contraire.

Leur consommation peut d’ailleurs permettre de planifier son transit.
Qui n’a jamais été ennuyé par l’arrivée soudaine d’une taupe au guichet4 en plein milieu d’une activité où répondre à ce besoin naturel est particulièrement problématique ?
C’est pour cette raison que personnellement, depuis plusieurs années maintenant, je mange systématiquement quelques pruneaux le soir avant une sortie vélo prévue le lendemain matin.
En procédant de la sorte, j’ai la garantie de poser ma pêche5 quelques minutes après le réveil, me permettant de partir rouler l’esprit, et le côlon, légers.

L’autre intérêt des pruneaux, c’est d’être riches en antioxydants, en particulier des polyphénols6, qui permettent de réduire le vieillissement cellulaire, favoriser la récupération et de limiter les risques de développer un cancer.

Pour le second point, il y a cependant débat7 sur les véritables bienfaits de la consommation d’antioxydants après l’effort.
L’idée étant que les radicaux libres produits pendant l’effort, et que la consommation d’antioxydants vise à neutraliser, seraient à l’origine d’une part des adaptations faites par l’organisme suite au stress provoqué par l’effort ; ou seraient directement vus comme une partie du stress ; les neutraliser diminuerait donc les adaptations faites par l’organisme, ce qui, dans le but d’améliorer ses performances, serait contre-productif.
Ce n’est pour autant pas une raison pour se priver de ses autres bénéfices.
Dans le doute, plutôt que de les consommer peu de temps après l’effort, le faire simplement à un autre moment de la journée.

Ils contiennent aussi plein d’autres choses dont l’importance est moindre.

Pruneau Agen

Un dernier point à clarifier sur les pruneaux : avec ou sans noyau ?
J’ai résolu ce problème simplement, en contactant des producteurs et en leur demandant ce qu’il advenait des noyaux qu’ils retiraient.
Cela dépend des usines, mais ils sont systématiquement revalorisés localement, soit brûlés pour alimenter l’usine, soit compostés…
Ce qui est un bien meilleur usage que de finir dans mon sac d’ordures ménagères, en attendant que le tri8 soit effectivement mis en place à Lille.
De plus, ça me semble absurde de déplacer les noyaux jusqu’à chez moi alors que je n’en ai pas la moindre utilité.

Pourquoi c’est bobo ?

Car c’est un produit naturel qui permet d’être en bonne santé, évitant la consommation inutile de médicaments.

Car faire du beau caca ça réduit la consommation d’eau et/ou de papier toilette pour garder le cul propre. 💩

Car c’est un produit local9 qui est toujours de saison puisque produit à une période particulière de l’année, mais qui se conserve longtemps et à température ambiante.