Pour le travail, j’ai dû prendre régulièrement le TGV entre Lille et Paris pendant les dix-huit derniers mois.

Je me suis dit que ce serait une bonne opportunité de geeker un peu en notant le retard à l’arrivée de chaque train.
Ce que j’ai fait scrupuleusement et dont je vous partage les résultats ici.

  • Nombre de trajets : 168
  • Retard minimal : 0 minute
  • Retard maximal : 90 minutes
  • Retard moyen 5.6 minutes
  • Retard médian : 2 minutes
  • Retard le plus fréquent : 0 minute
  • Empreinte par trajet : 0.6kgCO2e
  • Empreinte totale : 100.8kgCO2e

Retards TGV Lille-Paris

À noter que sur les 168 trajets, il y en a deux qui sont comptés car je me suis physiquement assis à ma place dans le train, mais comme celui-ci ne partait pas après plusieurs dizaines de minutes ; je me suis levé et suis rentré chez moi, sous le regard surpris de nombreux passagers.

Quand le retard a été annoncé avant que je ne monte dans le train ou même que je me rende à la gare, je n’ai pas compté le trajet.

J’avais également décidé que si, par miracle, le train arrivait en avance, je rentrerais logiquement une valeur négative. La valeur minimale étant 0… Voilà.

Ma principale observation est que s’il y a très souvent du retard, il est minime et reste à l’immense majorité sous les 30 minutes.

Pour le côté durabilité, si on prend les 0.22kgCO2e/km de l’Ademe pour une voiture thermique sur les 220km qui séparent les deux gares, on est à 48.4kgCO2e par trajet en voiture.
C’est-à-dire qu’un seul aller-retour entre Lille et Paris en voiture (~96.8kgCO2e) représente autant que quatre vingt aller-retour entre Lille et Paris en TGV. LOL !
Et pour les tocards avec leurs poubelles à piles rechargeables, c’est 1 aller-retour en voiture électrique (44kgCO2e) pour 36 aller-retour en TGV.
C’est à peine moins pire.