Rosehaven (Saison 2) : Simple, drôle, plaisant !
The Capture (Saison 2) : Beaucoup d’incohérences et autres trous dans la raquette qui peuvent agacer si on y prête trop attention.
À côté de cela, c’est vraiment très bon.
Comme la saison précédente, on se fait balader en permanence.
Surtout, la réflexion amenée sur la politique et la technologie, d’autant plus en cette période de campagne électorale aux États-Unis, c’est particulièrement juste.
Très plaisant.
Les Misérables (Jean Valjean) - Victor Hugo : Après presque un an, ça y est ; j’ai terminé de lire Les Misérables !
Je suis tout à fait partagé.
Si j’ai bien saisi certains messages passés par l’auteur, je n’ai pas réussi à saisir le sens global de l’œuvre.
Peut-être parce que c’est justement l’aggrégation de chacun ?
L’aspect historique sur lequel il s’attarde longuement à chaque début de partie, j’ai beaucoup de mal.
Déjà, car ce n’est pas forcément très intéressant, mais surtout ça retire, je trouve, une partie de l’aspect intemporel du roman.
Évidemment, le style est particulièrement bien travaillé, rien à redire.
Cependant, je ne peux m’empêcher de penser que ça aurait pu tenir sur le tiers de contenu.
Accessoirement, j’ai maintenant la quasi-certitude que les références qui y sont faites, principalement à des personnages, se basent, non pas sur le roman, mais sur diverses adaptations qui ne couvraient pas l’ensemble de leur histoire.
Il y eut un tressaillement dans les entrailles de ces vieilles rues paisibles, percées et bâties pour la circulation féconde des intérêts et des idées, et qui ne sont pas faites pour le roulement monstrueux des roues de la guerre.
[…]
Quand un homme habillé par l’État poursuit un homme en guenilles, c’est afin d’en faire aussi un homme habillé par l’État. Seulement la couleur est toute la question. Être habillé de bleu, c’est glorieux ; être habillé de rouge, c’est désagréable.
[…]
Ces modes-là renaissent, disait-il, les antiquailles font fureur, et les jeunes femmes de ma vieillesse s’habillent comme les vieilles femmes de mon enfance.
[Les Misérables (Jean Valjean) - Victor Hugo]
Un p’tit truc en plus : Incroyable mais vrai ; j’ai regardé une comédie française sortie cette année et j’ai apprécié !
J’avais pu voir la bande-annonce à chaque fois que j’étais allé voir Dune 2 au cinéma, et ça m’avait plutôt donné envie, même si je craignais que 99% des scènes comiques y soient réunis.
La bonne nouvelle, c’est que non, il y en a encore beaucoup et encore plus drôle !
Je me serais bien passé du drama sur le dernier quart, pour rester uniquement dans la comédie, mais c’est le jeu.
C’est également une superbe promotion de la région Auvergne-Rhône-Alpes.
Je ne rentrerais bien évidemment pas dans les questions de morale autour du film ; j’ai trouvé ça plaisant, ceux qui y ont participé ont eu l’air de s’éclater, des millions de personnes ont vu le film et ses acteurs ; tant mieux, non ?
Je laisse aux tristes sires les joies de faire du virtue signaling en expliquant que c’est une bouse irrespectueuse et qu’il vaut mieux des documentaires chiants que personne ne regarde.
Only Fools and Horses (Saison 1) : La meilleure sitcom anglaise ?
Je vais être direct : je n’ai pas du tout aimé.
Déjà le concept de suivre les aventures de parasites qui passent leur vie à pourrir celle des autres, à quoi bon ?
Les trois personnages principaux sont détestables.
Sur six épisodes de trente minutes, je n’ai souri qu’une seule fois.
Le reste du temps, même en me forçant, je n’ai pas réussi à apprécier les blagues.
D’autant plus que les références sont à la fois très localisées et surtout totalement datées.
Ce qui fait que je suis probablement passé à côté d’une majorité de celles-ci.
Il n’y a aucune subtilité, c’est grossier et terriblement prévisible…
Je comprends pourquoi elle a son public, mais je n’en suis pas.
In Praise of Walking - Shane O’Mara : Grosse déception !
En lisant le titre, je m’attendais à quelque-chose de romantique.
En lisant le sous-titre, A New Scientific Exploration, je m’attendais à quelque-chose de… scientifique.
Le résultat est un triste mélange des deux qui est difficilement lisible, car impossible de choisir le bon mode dans son cerveau pour accrocher et comprendre.
Quand je lis du scientifique, je m’attendais à être enseveli par les chiffres et les faits ; là, on a surtout un ensemble d’anecdotes, difficilement illustrées par des références à des études plus ou moins expliquées.
Au final, j’ai notamment eu confirmation de choses que je connaissais déjà ou de faits que je pressentais.
Rien de neuf.
Heureusement, c’est relativement court.
This is something else walking does for you: you see, smell and feel things as they are, not through a windscreen at speed. Walking allows you to confront the personal, instead of insulating you from it.
[…]
Walking a city is the best way to get to know it. You can’t get to know the mood of a place, its energy and pace, when you’re driving or being driven around. On foot you are directly in touch with city life in all its dirt and glory: the smells, the sights, the thrum of footsteps on pavements, shoulders jostling for position and placement, the street lights, the snatches of conversation.
[…]
So, the next time you have a difficult problem to solve, tell your boss you won’t be at your desk for who knows how long (after all, your time estimation will be affected); you’re going for a walk, and when you come back, the problem might have been solved.
[In Praise of Walking - Shane O’Mara]