Depuis quelques jours déjà, le sujet de l’ouverture des magasins le Dimanche, et donc du travail en ce Jour du Seigneur, fait de nouveau débat.
Sans partir dans des considérations économiques en parlant de situation de crise ou d’un taux de chômage élevé, ou des considérations sociales, j’aimerai juste prendre quelques minutes pour imaginer à quoi peut bien ressembler le Dimanche chômé d’un militant C.G.T. ou plus simplement d’un opposant au travail dominical.
- Il commence tout d’abord par se lever, puis va mettre en route la cafetière
- Pendant que le café passe, il s’en va chercher son pain, et peut-être même des croissants
- Il prépare son petit-déjeuner tout en écoutant les informations diffusées par la radio ou la TV
- Rassasié, il consulte alors la météo sur son ordinateur, sa tablette ou son smartphone, afin de déterminer la suite du programme de sa journée
- Par chance, il fait beau, la famille se rendra donc au zoo comme il l’avait promis au benjamin depuis déjà quelques semaines
- Si le ciel s’était montré moins favorable, il aurait choisi une activité d’intérieur, comme aller au cinéma ou visiter un musée
- La journée se termine, tout le monde est bien fatigué, on se contentera de commander une pizza pour le dîner
- En plus ça tombe bien, ce soir il y a OM-PSG à la TV
Pas mal comme Dimanche non ?
Comme à la fin d’un film, voici les crédits de ce Dimanche en France :
- Les agents E.D.F. qui ont permis d’assurer l’approvisionnement en électricité tout au long de la journée
- Le boulanger grâce à qui il y aura eu du pain et des croissants frais
- Les animateurs radio/TV qui auront annoncé les toutes dernières informations fournies par les journalistes, et tous les techniciens qui auront assuré leur diffusion sur le territoire
- Les techniciens météo qui auront actualisé le site pour lequel ils travaillent, et les techniciens grâce auxquels les serveurs du site auront été accessibles via Internet
- Les employés du zoo (caissier, soigneurs…) qui auront mis tout en œuvre pour que le benjamin en prenne plein les yeux
- A défaut, les employés du cinéma ou du musée
- Le cuisinier et le livreur de pizza
- Les joueurs de foot surpayés, les stadiers, les conducteurs de bus…