“Famille tuyau de poêle” est une expression de la culture populaire péjorative issue à l’origine de la pièce de théâtre de Jacques Prévert intitulée du même nom (1933), relatant les péripéties d’une famille bourgeoise dépravée (pratiquant l’inceste, entre autres), mais se prétendant hypocritement très vertueuse.

[…]

Le terme “tuyau de poêle” […] s’appuie […] sur une analogie plus concrète, en effet les tuyaux de poêle s’assemblent en s’emmanchant les uns dans les autres. Une “famille tuyau de poêle” désigne donc dans sa première acception une famille dont les membres ont tous des rapports sexuels entre eux.
Aujourd’hui […], le sens de l’expression a sensiblement évolué, sa connotation sexuelle s’est fortement estompée, s’appliquant davantage aux familles nombreuses et peu cultivées issues de milieux défavorisés ou populaires, voire parfois plus simplement aux familles de “beaufs”.
[Famille tuyaux de poêle sur Wikipedia.org]

La seule personne ayant jamais utilisé cette expression dans mon entourage est ma mère. Je me souviens parfaitement la première fois où elle l’employa; j’étais alors très jeune et cela m’avait beaucoup amusé, même si je ne voyais absolument pas le rapport.

Plus tard, j’avais essayé de la réutiliser, mais ayant toujours eu du mal à savoir qui était la casserole et qui était la poêle, je lâchais : “oh, encore une famille tuyau de casserole !”; ce qui cette fois n’avait pas manqué de faire rire ma génitrice.

L’expression est alors restée entre nous : “famille tuyau de casserole”.

C’est hier, dans le rayon cuisine de mon Carrefour, que j’y ai repensé et qu’en rentrant je suis allé chercher son origine sur le Web.

Aujourd’hui par contre, il est vrai qu’au delà de “beaufs”, c’est surtout “cassos” qui est utilisé. Mais cela fera, ou non, l’objet d’un autre article.