En lisant la dernière édition de Nord Info, le magazine du département, je suis tombé sur cet article qui m’a initialement intrigué car il parle de savon et qui ensuite m’a quelque-peu surpris.
Si je lis bien, l’ESAT était partenaire (prestataire, pour être exact), d’une entreprise qui produisait du savon, et a décidé de devenir concurrent en se mettant à produire son propre savon.
Quand Apple réalise ce genre de pratique, on crie au scandale en parlant de sherlocking, quand c’est Amazon, on proteste contre de l’intégration verticale ascendante, par contre quand c’est un ESAT, c’est une bonne nouvelle dont il faut se réjouir ?
N’étant pas expert du marché du savon saponifié à froid sur la Métropole Lilloise, je ne saurais identifier facilement l’entreprise laisée ; ma théorie se porte sur Savonnable à défaut d’autres éléments.
D’autant qu’avec Roche Mara, ils proposent des tarifs plutôt inférieurs à la moyenne, ce qui crée une concurrence d’autant plus forte.
Et en parlant d’Amazon, j’ai découvert par hasard, via cette vidéo, le genre de dingueries auxquelles les gens arrivent à aboutir grâce au programme Amazon FBA.
Commencer par faire des dizaines de kilomètres pour acheter des produits en magasin pour les expédier dans un entrepot pour qu’ils soient ensuite revendus en ligne et expédiés à leur acheteur final.
Puis rapidement externaliser cela à des petites mains pour se concentrer sur le comptage de l’oseille, tout cela en ayant le sentiment de faire quelque chose de bien et en apportant sa pierre à l’édifice de la seconde plus grosse fortune du monde.
Superbe.