Promise par Manuel Valls en avril dernier, la nouvelle “unité nationale de lutte contre la haine sur Internet” s’apprête à voir le jour.
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La Dilcra [Délégation Interministérielle à la Lutte Contre le Racisme et l’Antisémitisme] a quoi qu’il en soit sa petite idée sur la concrétisation du dispositif : “Vous recevriez par email un e-rappel à la loi du service du procureur de la République de Paris, vous disant que les faits ci-dessous ont été portés à sa connaissance, que ceux-ci constituent la première infraction à laquelle vous étiez mêlé, et que l’affaire est de ce fait classée. Le Parquet rappellerait néanmoins que si d’autres faits de même teneur étaient portés à sa connaissance, il ne manquerait pas d’engager des poursuites.” La piste de réponses aux auteurs de messages manifestement illicites, par exemple via des comptes Facebook et Twitter dédiés, resterait toutefois sur la table.
[La nouvelle “unité de lutte contre la haine sur Internet” devrait voir le jour cet été sur NextInpact.com]
Ce qui m’emmerde le plus dans cette histoire, c’est de voir des choses comme traquer sur Internet les propos racistes et antisémites ou Délégation Interministérielle à la Lutte Contre le Racisme et l’Antisémitisme.
Sous-entendu, en dehors du racisme, seuls les juifs comptent. La discrimination envers les bouddhistes, les végétariens, les amateurs de kumquat ? Rien à branler ! Pissez-leur à la raie autant que vous le souhaitez, c’est pas important.