Ces derniers jours, ce verbe a gagné une place importante dans mon quotidien.

Pour une raison qui m’échappe pour le moment, je procède à une sorte de grand ménage de printemps numérique de mes abonnements.

Ceux-ci sont de deux sortes :

Les abonnements aux newsletters.

J’ai ce que l’on pourrait appeler l’opt-in way of life. À chaque fois que je m’inscris sur un site, je coche les diverses propositions concernant les lettres d’informations des sites et de leur partenaire. Les années passant, mes diverses adresses doivent se retrouver dans plus dizaines de bases clients, ce qui m’amène à recevoir chaque jour une centaine de mails totalement inutiles. D’habitude je les passe en lu juste pour rester en inbox zero, mais dernièrement à chaque mail de ce type, je l’ouvrais, scrollais vers le bas pour trouver le lien de désinscription, et cliquais dessus.

Dans la grande majorité des cas, on me demandait simplement de confirmer et c’était tout. De très rares sites m’ont demandé pourquoi je souhaitais procéder à une désinscription. Je ne sais pas si cela va fonctionner, mais je vais tâcher de continuer à le demander à chaque mail. Je verrais bien si avec le temps le nombre diminue.

Les abonnements aux sites.

Comme je l’avais indiqué ici même, lorsque j’ai migré de Google Reader vers Fever, j’en avais profité pour virer une partie de mes abonnements1, pour passer de 215 à 141. Un an plus tard, j’étais revenu au-dessus de la barre des 200.

À chaque fois que je m’intéresse à un nouveau sujet, je m’abonne au flux de sites s’y référant et que je juge utiles. Et quelques mois après je réalise que, si je les ai lus avec intérêts au départ, ils sont rapidement devenus des créateurs d’entrées encombrantes dans mon reader.

Il y a également les sites qui fournissent du contenu de qualité mais bien trop rare. Devoir se farcir plusieurs articles quotidiennement pour tomber sur un ou deux très bons par mois, c’est pas assez rentable.

Et puis il y a les sites que j’avais hésité à supprimer l’année passée, qui appartenaient à l’une des deux catégories précédentes mais pour lesquels j’avais une certaine nostalgie. Cette fois, pas de pitié. Unsubscribe !

Résultat, encore mieux cette année : 78 flux de supprimés, en passant de 202 à 124.

Ça permet d’éclaircir les choses.

Au passage, en environ douze mois, Fever m’aura délivré 200 000 articles (199 679 à cet instant précis) et je ne regrette pas Google Reader. Tout va bien donc !


  1. À la réflexion, c’est la deuxième année que je réalise un ménage de printemps dans mes abonnements RSS. ↩︎