Contrairement à votre pauvre cinéaste, j’ai attendu sagement la venue des gendarmes, puis je suis resté en cellule deux ans et demi, jusqu’à mon procès devant la Cour d’assises. Et, toujours en cellule, j’ai compté deux mille deux cent cinquante cinq (2255) jours avant d’être enfin élargi.[…] Tout cela bien sûr dans la douleur, les larmes, la contrainte, l’humiliation, la honte et la solitude de la prison. Travail qu’on ne peut nullement réaliser dans le strass et les paillettes. Travail que vous, Messieurs les ministres et tous ceux qui protègent Polanski depuis si longtemps, l’avez empêché de réaliser.
[Lettre ouverte à Monsieur Kouchner et Monsieur Mitterrand sur LeMonde.fr]
Une lettre assez émouvante, qui aidera surement ceux qui n’avaient pas encore d’avis sur la question à s’en faire un…