Après avoir lancé Criminal : France sans aucune conviction suite à la réception d’un mail de la part de Netflix, je ne savais absolument pas à quoi m’attendre; et plutôt que d’aller sur le Web pour comprendre, j’ai préféré découvrir par moi même en allant.
Criminal : France est un morceau (1/4) d’une série d’anthologie de douze épisodes que seule Netflix pouvait nous proposer; avec trois épisodes pour la version France, et le même compte pour les versions Allemagne et Espagne et UK.
Le concept : une salle d’interrogatoire, une enquête à huis clos par épisode, une équipe de policiers par pays.
Chaque enquête étant (presque) indépendante, on peut (presque) regarder les épisodes dans l’ordre et le pays que l’on souhaite.
Pour autant, et c’est là le seul vrai reproche que j’ai envie de faire à la série, la volonté de construire une histoire fil rouge pour chacune des équipes fait que ne pas suivre l’ordre des épisodes d’un pays empêche de comprendre quelques micro-références. Mais ce fil rouge n’a aucun intérêt et vient polluer le scénario. C’est dommage, ça aurait parfaitement fonctionné sans. Et on en a clairement rien à faire.
En dehors de ça, l’idée de regrouper quatre nations dans une série est géniale je trouve. Le concept du huis clos et de l’enquête par épisode n’est pas nécessairement inédit, mais est très bien utilisé.
Les histoires, certes inégales, sont intéressantes et parfois surprenantes.
Le casting est lui aussi très inégal, et la ressemblance d’Emma Suárez avec Caroline Proust m’a énormément perturbé.
Ça s’enchaîne facilement et on est surtout curieux de découvrir les équipes des autres pays.
Une bonne surprise, surtout de voir que Netflix ose enfin expérimenter de nouvelles choses, plutôt que de produire des dizaines de séries sans intérêt pour attirer le chaland.