Depuis que j’ai eu mon premier (téléphone) portable, et même avant, puisqu’il a fallu faire un choix, j’ai toujours été à la quête du téléphone de mes rêves. Celui qui aurait une tonne de fonctionnalités, qui ne serait pas trop moche, qui saurait être discret dans une poche, qui résisterait à une vie parfois mouvementée, et, surtout, qui serait accessible financièrement.
Après ces quelques années passées à réfléchir, à scruter toutes les rumeurs et toutes les nouvelles sorties; il a fallu se rendre à l’évidence : le portable parfait n’existe pas, et n’existera jamais.
Passons tout de suite l’aspect technologique : le téléphone parfait serait une sorte d’iPhone; on garde la même forme, mais on fait évoluer le contenu.
Le problème vient donc bien de la forme. Aujourd’hui, si je devais le décrire, ce serait une sorte de Blackberry (pour le clavier Azerty qui roxxe), construit conjointement par Sony Ericsson et Nokia (pour la solidité/fiabilité), et avec l’écran de base du Blackberry (prenons, le Bold) mais qui, pour les jeux, le surf et autres, disposerait d’un écran tactile “déroulant”, auquel on pourrait donner la forme/taille souhaitée (dans certaines limites).
Il est donc clair que ceci n’est pas concevable. Et les compromis, ça ne me plaît pas vraiment. On a d’un côté le Bold avec son super clavier, mais qui fait vraiment peine pour le surf, de l’autre l’iPhone (ou le Hero) qui sont terribles pour le surf/les jeux, mais qui sont quand même vraiment pas pratique quand on souhaite écrire “pour de vrai”. Certains l’ont compris, et proposent donc un écran tactile et un clavier Azerty. Mais les solutions proposées à ce jour (Nokia N97, Motorola Milestone) sont vraiment des horreurs d’ergonomie; que ce soit le tactile pour l’un, ou le clavier physique pour l’autre.
La seule solution est donc, ce qui est tout à fait contraire au principe du Smartphone, d’avoir deux objets distincts. L’un qui ferait téléphone/SMS/mail, et l’autre, qui ferait surf et console de jeu.
Je ne sais pas si vous me voyez venir, mais je suis entrain de retourner ma veste, et donc de trouver un sens à la vente des “tablettes”. Après avoir dit beaucoup de mal de ces ordinateurs portables bridés et privés de clavier, je me dis que, peut-être, il existe une façon très intéressante de s’en servir.
Malheureusement, cela implique un autre problème, celui du transport. Une tablette de 7 à 10 pouces ne passe pas dans la poche, et devoir trimbaler la chose dans un sac enlève tout de suite le vrai côté nomade.
Bref, la seule solution serait d’oublier l’écran tactile et de le remplacer par une sorte d’hologramme, ce qui permettrait d’avoir un “écran” de plus de 10", dans un objet d’une dizaine de centimètres de diagonale…
Une chose est certaine, j’ai encore le temps d’être frustré en lisant les news mobile! 🙂