Cher collègue,

Lors de tes études, un prêt étudiant tu avais contracté pour acquérir un ordinateur te permettant de jouer aux jeux-vidéos ainsi qu’une automobile fort usagée.
Rapidement, un CDI stable tu trouvais. T’assurant non pas bonheur et prospérité, mais au moins sécurité.
Par la suite tu t’es installé avec ta copine de toujours dans une ville éloignée de ton travail, car un travail alimentaire elle y avait trouvé.
Il ne lui fallut pas plus d’une année pour plusieurs de ceux-ci quitter.
Chercheuse d’emploi à temps plein elle finit par devenir et d’inactivité ses journées elle occupait.

Pour autant, en porteuse de culotte, unilatéralement de serrer ta ceinture elle décida.
Allant jusqu’à t’interdire de profiter à ta guise de tes repas.
Te laissant toutefois, un instant de liberté une fois par mois.
Tandis que pour combler son ennui, de plaisirs futiles elle ne se priva. Docile étant, à rien de tout cela, à redire tu ne trouvas.

Au travail, des comportement incompréhensible tu adoptais.
Avec tes problèmes d’argent, si les dépenses tu devais limiter, les rentrées d’argent tu pouvais augmenter.
Pourtant, les propositions d’heures supplémentaires systématiquement tu refusais.
Et les journées d’absence impayées tu multipliais.
Avec pour raison une baisse de moral de ta copine, une maladie du chat, ou une migraine imaginaire causée par une banale contrariété.

Malgré tout, à l’évolution de ta carrière tu songeas et de sa stagnation tu te mécontentas.
Une fois encore, une stratégie mystérieuse tu employas.
Toute mission à risques mais t’offrant de la visibilité tu refusas.
Et au quotidien, la conduite dite du fonctionnaire, à la règle tu appliquas.
Au minimum tes heures de présence tu limitas et la durée de tes pauses tu augmentas.

Et puis un beau matin, avec le sourire aux lèvres tu es arrivé.
Car la veille, avec ta copine toujours inoccupée, de traverser la France vous aviez décidé.
Alors que votre situation financière s’aggravait après qu’à la casse ta voiture avait terminé.
Et qu’une petite opportunité d’évolution à ta carrière s’offrait.
Pour une contrée sans garantie aucune tu décidais de nous quitter.

Le pire dans tout cela, c’est que d’un point de vue purement professionnel tu es vraiment mauvais. Mais ça j’arrive encore à me convaincre que ce n’est pas ta faute. C’est pour cela que je te souhaite bonne chance.