Au détour d’une balade nocturne dans les rues de Lille via Google Maps, et sa fonction Street View, je suis tombé sur une drôle d’histoire.

Tout commence au début de la Rue de Douai, où l’on peut apercevoir deux jeunes hommes, reflex à la main, sur la route.

Puis, si l’on se retourne, on peut alors voir une ambulance à l’arrêt, coffre ouvert, précédée par une camionnette des pompiers.

Au loin, on peut apercevoir un cône de signalisation orange.

Approchons nous.

D’autres cônes. Visiblement, quelqu’un a voulu bloquer l’accès à la Rue Dupetit Thouars.

Approchons nous encore.

Ah. C’était donc des pompiers, cette fois avec un fourgon pompe-tonne, qui bloquent la rue.

D’après la tâche d’eau laissée autour de l’hydrant, et les tuyaux en cours de rangement au sol, on peut en déduire que l’intervention est terminée.

Mais alors, que s’est-il passé ici ?

On remarque qu’il y a aussi de l’eau devant le bâtiment à droite.

Si l’on avance un petit peu et que l’on change d’angle, on constate que les fenêtres et les portes du bâtiment sont toutes ouvertes. C’est visiblement ici qu’il y a eu un incendie à éteindre.

Avec ces images, nous n’avons que la fin des évènements.

Bien entendu, si nous tentons de rentrer dans la Rue Dupetit Thouars, c’est une autre série de photo qui nous est proposée.

Jusqu’à présent, les photos étaient datées d’Août 2008, et là, nous passons directement en Août 2010. Un bond de deux ans.

Et pourtant, si l’on insiste et que l’on avance d’une dizaine de mètres, nous retournons de nouveau en Août 2008. Et l’on tombe sur deux curieux qui ont l’air d’observer quelque chose.

Mais que se passe-t-il dans notre dos ?

Rotation à 180°… BAM !

Aussi incroyable que cela puisse paraître, nous voici nez à nez avec le fourgon pompe-tonne d’avant. Mais cette fois, il est évident que les pompiers ne sont pas entrain de plier les gaules. Non, ils sont en pleine intervention, on peut d’ailleurs voir de la fumée s’échapper d’une fenêtre du bâtiment que l’on avait déduit comme étant celui ayant subit un incendie.

C’était donc cela que nos deux badauds observaient.

Je trouve amusant le genre de situations sur lesquelles on peut tomber au hasard de Street View. Et quand on sait les millions de kilomètres couverts sur la surface de la planète par les Google Cars, il doit y en avoir un paquet.

Par la suite, j’ai cherché en vain d’autres clichés, mais pas possible d’en avoir plus. Une recherche sur Google ne m’aura pas non plus donné plus d’informations. J’espère donc qu’il n’y aura eu que des dommages matériels dans cet incendie.

En attendant, je retourne me promener dans Street View.