Comme hier on était le 15 Août, et que le 15 Août c’est férié, je me suis dit que regarder un film en plein milieu de la journée - plutôt que de regarder les français se faire démonter aux J.O. - c’était une bonne idée. Et comme j’étais super à la bourre sur ce film, j’ai regardé Cloverfield.
Alors bon, certes c’est un peu différent de ce qu’on peut voir d’habitude, mais ça vient juste du fait que ça a été filmé façon caméra-DV-au-poignet-d’un-jeune-retraité-en-vacances-style, mais même ça, c’est pas super crédible. Du coup, avec toutes les imperfections, du genre la meuf qui tape un sprint alors qu’on vient de lui enlever une barre de béton armé de la poitrine, rien que ça; j’ai eu du mal à comprendre pourquoi tant de monde a dit que ce film était “génial”.
Ce que j’ai trouvé très réussi, c’est le mélange entre les péripéties de la bande de potes causées par le monstre, et, le film qui était à l’origine sur la bande. C’est plutôt amusant de retomber sur ces jolies scènes en amoureux, alors que deux secondes avant on était en pleine action.
Mais à par ça, c’est vraiment bof… Et la façon dont ça a été filmé, c’est pas super crédible. Au début, on voit que le mec se fait mettre une lanière autour du coup pour tenir la caméra, mais on voit qu’il se débarrasse en deux secondes de cette même caméra, comme-ci il n’y avait aucun lien entre eux. Et puis le gars, il est balaise pour un mec qu’est censé pas savoir se servir de ce genre de matos. Car pendant que ses potes galèrent pour monter sur un toit avec leurs deux mains, lui, il avance tranquillement en les filmant, sans jamais, ou presque, les faire sortir du cadre…
Bref, je ne me suis pas fait chier, surtout que c’est super court - 1h15 chrono - mais je ne comprends pas tout le bien qu’on a pu en dire.