“J’ai été interpellé vers 21 h 15. La manifestation était en train de se disperser, j’ai soudain été plaqué au sol et j’ai entendu un policier dire : ‘Toi aussi, tu viens avec nous’. Ils m’ont attaché les mains dans le dos. J’ai répété à plusieurs reprises que j’étais journaliste, mais ils n’écoutaient pas. Dans le fourgon, il y avait trois policiers qui traitaient les deux manifestants interpellés avec moi de ‘sales gauchos’.”
[Un journaliste stagiaire du “Monde” placé en garde à vue sur LeMonde.fr]

Comme souvent sur ce genre d’articles, de nombreux commentaires, plus ou moins intéressants. Certains défendent les policiers, d’autres critiquent Le Monde, et d’autres encore pensent que, et je suis plutôt d’accord avec cette idée, c’est un énorme coup de chance pour lancer la carrière du journaliste stagiaire.

Et un commentaire cite même un poème du Pasteur Martin Niemöller:

Quand on est venu arrêter les catholiques, je n’ai rien dit, parce que je n’étais pas catholique. Quand on est venu arrêter les juifs, je n’ai rien dit parce que je n’étais pas juif. Quand on est venu arrêter les communistes, je n’ai rien dit parce que je n’étais pas communiste. Quand on est venu arrêter les socialistes, je n’ai rien dit parce que je n’étais pas socialiste. Quand on est venu me chercher, il n’y avait plus personne pour me défendre.
[Martin Niemöller]

Il existe sous plusieurs versions, mais il reste toujours intéressant…