Bored to Death (Saison 2) : Il y a plein de trucs vraiment cool dans la série, mais à côté il manque un petit quelque-chose pour la rendre géniale et je n’arrive pas à l’identifier…

Runaway - Alice Munro : Huit histoires très déséquilibrées, certaines vraiment géniales, d’autres… incompréhensibles ?!

Juliet didn’t know what it could be called. An attitude, indifferent but uncompromising, like a cat’s.
[Runaway - Alice Munro]

Cross Her Heart - Melinda Leigh : L’intrigue n’est pas des plus incroyables mais l’écriture est tellement fluide qu’il est difficile de ne pas se laisser emporter. Et je me retiens d’enchaîner directement sur la suite !

“I woke up at five this morning. Do you know what I did?”
“No.”
“Nothing, and it was beautiful.”
[Cross Her Heart - Melinda Leigh]

Killing Eve (Saison 3) : Les personnages sont toujours aussi géniaux, avec un jeu impeccable et une bande son aux petits oignons. Par contre l’écriture est catastrophique, ça n’a ni queue ni tête, ça ne tient pas la route et pour l’aspect comique on tombe clairement dans la facilité. L’impression de voir un gâchis de talents.

Men Without Women - Haruki Murakami : A l’image de Runaway, il y a des choses très bien, et d’autres absolument incompréhensibles. Et il y a évidemment le chef d’œuvre final éponyme.

“Mr. Kino, you’re not the type who would willingly do something wrong. I know that very well. But there are times in this world when it’s not enough just not to do the wrong thing. Some people use that blank space as a kind of loophole. Do you understand what I’m saying?”
[Men Without Women - Haruki Murakami]

See Her Die - Melinda Leigh : Toujours facile à lire et bien prenant.

Instead of resisting, Matt gave up and let Brody have his head. He’d learned early on that he was holding the dumb end of the leash. The dog knew what he was doing.
[See Her Die - Melinda Leigh]

Le Portrait de Dorian Gray - Oscar Wilde : J’ai décidé de le lire en français car je me suis dit que je n’avais pas le niveau requis pour de l’anglais poétique du 19ème siècle. C’était peut-être une erreur. Non seulement parce que de manière générale je trouve que les dialogues manquent de fluidité, mais aussi parce qu’en prenant une version gratuite de l’ebook, je n’ai pu que constater de très nombreuses fautes qui viennent clairement gâcher le plaisir.
En admettant avoir réussi à avoir saisi l’essentiel malgré cela, je dirai que je suis mitigé. D’un côté je comprends (partiellement) le message et certains passages sont un régal. De l’autre, la narration particulière, des dialogues vraiment irréalistes et des chapitres entiers (oui, toi, le XII !) sans le moindre intérêt (même s’ils ont un sens dans l’histoire en soit) font que… Je ne sais pas. Il manque clairement quelque chose pour un “wahou !”.
Peut-être faut-il tenter la lecture en version originale ? Peut-être… ?

Mon cher enfant, ceux qui n’aiment qu’une fois dans leur vie sont les véritables futiles. Ce qu’ils appellent leur loyauté et leur fidélité, je l’appelle ou le sommeil de l’habitude ou leur défaut d’imagination. La fidélité est à la vie sentimentale ce que la stabilité est à la vie intellectuelle, simplement un aveu d’impuissance.
[Le Portrait de Dorian Gray - Oscar Wilde]

Strike Back (Saison 7) : C’est devenu son propre cliché. Avant c’était complètement débile mais c’était assumé et c’était pour ça que c’était plaisant. Là, ils essaient d’être sérieux tout en essayant de garder un côté léger. Et ça ne marche pas. Surtout que narrativement ça rappelle 24, avec l’intrigue interminable, des méchants qui changent tous les deux épisodes, à la fin on ne se souvient même plus d’où ça partait et visiblement les auteurs non plus. Nope…

The Cuckoo’s Calling - Robert Galbraith : Je n’ai pas tout compris car si je me souvenais avoir vu le début de l’adaptation en série TV, je pensais n’avoir vu que celle correspondant au premier livre, alors que vraisemblablement il s’agissait de trois saisons pour autant de livres. Quoi qu’il en soit, si je me souvenais de l’intrigue initiale et des deux personnages principaux (ce qui explique que contrairement à nombre de personnes, je n’ai pas imaginé Strike comme un Hagrid boiteux) j’avais totalement oublié sa résolution.
J’ai donc pu profiter totalement de l’histoire.
Certes, c’est relativement long et écrit avec un style particulier, dans lequel on trouve beaucoup de vocabulaire soutenu ce qui a tendance à retarder la progression du non-anglophone que je suis (merci Kindle et son dictionnaire) mais en même temps ça ne part pas dans des délires littéraires incompréhensibles et épuisants. On sent le travail de style, la recherche pour créer un univers et des personnages, qu’il est nécessaire de décrire en détail pour pouvoir se les représenter correctement et entrer pleinement dedans.
Résultat, ce n’est pas le genre de livre que je peux lire pendant des heures, mais pour autant j’apprécie et prévois clairement de poursuivre mon bout de chemin avec Cormoran et Robin.

From Charlotte he had learned that the kind of money he had never known could coexist with unhappiness and savagery. Her family, for all their gracious manners, their suavity and flair, their erudition and occasional flamboyance, was even madder and stranger than his own. That had been a powerful link between them, when first he and Charlotte had come together.
[The Cuckoo’s Calling - Robert Galbraith]