House of Cards 1990 (Intégrale) : Ça a plutôt pas trop mal vieilli. Tellement que regarder ça en parallèle de l’affaire Fillon, ça ressemblait plus à un documentaire qu’une fiction. La version Netflix avec Kevin Spacey l’a bien renouvelée et dramatisée, mais on part vraiment sur les mêmes bases. Pas exceptionnelle mais mérite sans conteste d’être considérée comme un classique.

NCIS : Los Angeles (Saison 7) : Plaisir coupable. Next.

Bosch (Saison 1) : D’un point de vue purement académique c’est un 20/20 absolu. Rien à dire. Mais justement parce que c’est trop parfait, il manque le petit truc qui en ferait un chef d’oeuvre artistique. On déguste avec grand plaisir chaque seconde.

The Musketeers (Intégrale) : C’est plutôt drôle, bien rythmé, léger et esthétiquement réussi. Ça passe plutôt bien, une fois que l’on a admis que la série se passe en totalité en France mais que tout le monde parle anglais avec différents accents britanniques. Dommage qu’elle ne devienne sa propre caricature dans son ultime saison, ce qui justifie son arrêt prématuré.

Sneaky Pete (Saison 1) : Étrange mélange entre la série Fargo et les films Ocean’s Eleven/Twelve/Thirteen. Ça se laisse regarder mais les deux genres étant très particuliers, le résultat n’est pas terrible.

Goliath (Saison 1) : Non. La série est un David contre Goliath (Oh really ?!) trop grossier avec la troupe de magnifiques losers contre la maléfique compagnie milliardaire représentée par un méchant qui se tapit dans l’ombre, la conspiration, le bien et le mal, la jeune apprentie déçue, la trahison… et on connaît la fin, forcément. Tout est basé sur une exploitation beaucoup trop simpliste et évidente de l’humanité qui se cache plus ou moins profondément à l’intérieur de chacun de nous. Originalité zéro. Prise de risques nulle. Mais c’est joli et bien sonorisé.

Hand of God (Saison 1, épisodes 1 & 2) : Peut-être un problème de contexte (hashtag Fillon) mais j’ai été forcé d’arrêter tant ce que je voyais insupportait. La corruption absolue du système politico-judiciaire dont les acteurs se pavanent dans leur fortune, avec une grosse couche de religion et de l’obscénité pour attirer le chaland. Sans regrets.

American Odyssey (Saison 1 = Intégrale) : Oui, oui et oui ! American Odyssey a tout de la série culte disparue trop tôt. Mal aimée par les spectateurs et la critique car trop riche et trop imparfaite, elle ne connaîtra pas de suite. Mais non seulement cette saison se suffit à elle-même, mais en plus elle est brillante. Beaucoup de personnages très différents et presque tous attachants, autant d’intrigues secondaires, un scénario qui s’aide de ficelles parfois grossières, des notions géopolitiques bancales, des dialogues en anglais, français, arabe, dialectes locaux… Ça ne peut pas plaire à tout le monde, mais moi j’ai adoré. Vraiment. Parfaitement géniale.

What The Health & Cowspiracy : The Sustainability Secret : Critique “deux en un” pour ces documentaires de Kip Andersen dont le sujet est globalement identique : l’omerta générale (industriels, associations et politiques) qui règne concernant notre alimentation et les conséquences que cela a sur notre santé, l’environnement, l’économie… Ça revient à prêcher un convaincu, mais je voulais les voir pour confirmer qu’ils constituaient un bon support d’introduction pour discuter du sujet avec d’autres personnes. C’est le cas. Cowspiracy plutôt pour le côté environnemental et What The Health pour les impacts sur la santé et les mensonges qui sont servis au quotidien.

The Americans (Saison 4) : Il me semblait avoir été un peu déçu par la troisième saison, mais après vérification ce n’est pas le cas. Quoi qu’il en soit, ce quatrième volet constitue un tournant bienvenue puisqu’on laisse un peu de côté l’espionnage pour se pencher plus en détails sur les conséquences de tout cela sur les différents personnages. Doutes, peurs, questionnements… Tout le monde est plus humain et c’est très intéressant à suivre.