Imagine-t-on aujourd’hui taxer les Vélib’ pour financer la hausse du prix du gazole ? C’est pourtant à cette situation absurde que font penser les projets récurrents de taxation de l’Internet pour contrebalancer les résistances au changement et à la migration vers le numérique de tel ou tel secteur. Par exemple, taxer l’Internet pour financer la télévision.
[Un Google français n’est pas qu’une utopie via LeMonde.fr]

Article intéressant rédigé par quelques grands1 acteurs du Web français. Ce que je trouve intéressant également, c’est les commentaires sur le site du Monde qui ont interprêté très simplement le titre, et qui du coup, s’en prennent à François Bourdoncle (Exalead), qui aurait soit disant participé à cet article pour promouvoir son “Google français”.

Même si il est assez clair qu’un “Google français”, c’est pas pour tout de suite - en prenant uniquement en compte la politique française actuelle - il est presque aussi clair qu’un autre “Google” américain, c’est mort aussi, et que si nouveau “Google” il-y-a, alors il viendra probablement d’un pays comme l’Inde qui prend une place de plus en plus grande - sans que l’on s’en apperçoive forcément - sur l’informatique, et donc sur le Web mondial.

Et puis bon, pour que la France puisse avoir son “Google”, il faudrait déjà que l’on sache parler anglais; et aux vues de ce qu’il se passe depuis que nous sommes à la tête de l’Europe, c’est pas gagné, loin de là! 🙂

P.S. : Par “Google”, il faut comprendre, non pas l’entreprise en elle même, mais ce qu’elle représente aux yeux des acteurs économiques mondiaux.

P.S. 2 : Je ne sais pas si vous avez remarqué, mais la plupart des hommes politiques européens essayent de parler au maximum français, alors que Sarkozy et sa joyeuse bande, on les a jamais vu parler un mot d’anglais (ou quoi que ce soit d’autre d’ailleurs)!

P.S. 3 : “The yes needs the no, to win, against the no” 😀


  1. Grands par le traffic et le nombre de requêtes Google, pas forcément par leurs idées… ↩︎