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2 tonnes de carbone, et moi, et moi, et moi

En mai 2020, j’écrivais un article rant contre une publication de l’ADEME à propos des dangers du télétravail pour l’environnement.

Je n’ai pas changé d’avis sur la question. Au contraire. Surtout que depuis, j’ai croisé d’autres publications de cette agence qui m’ont plus agacé qu’autre chose.

Mais, car on est au mois de mai, cette fois je suis tombé sur quelque chose d’intéressant venant de chez eux : monconvertisseurco2.fr.

L’idée est simple : soit on rentre un objectif de eqCO2 annuel et on regarde ce que cela représente via divers postes de consommation, soit on renseigne un poste de consommation et on observe ce que cela représente en terme de eqCO2. Et on peut comparer les différents postes entre eux.

Par exemple, boire 1.5L de Cristaline par jour, cela correspond à un peu moins de 250kg eqCO2 soit autant que 487 repas végétariens ou 1.8 millions de litres d’eau du robinet (5 000 litres par jour !).

Pas mal, non ? Ça permet de réaliser facilement l’absurdité totale que représente la consommation d’eau en bouteille.

Mais on peut aller plus loin. Les boomers aiment bien ce strawman qu’est le jeune qui se prétend conscient des enjeux écologiques mais change de smartphone tous les ans quand, Gisèle et Roger, eux, ils ont leur Galaxy SIII fatigué depuis des années, savamment protégé par un étui/porte cartes en cuir des plus distingués. Résultat, nos fiers retraités seraient bien plus respectueux de la planète.

Pourtant, d’après le calculateur :

Changer de smartphone tous les ans reviendrait à faire 170km ou manger 4 repas et demi à base de bœuf.
Quand on sait qu’en moyenne un automobiliste parcourt 12 000km par an et mange 23kg (soit 184 repas) de bœuf, on comprend rapidement que le nouvel iPhone est la pomme qui cache l’autoroute et l’abattoir.

Pour maintenir ses émissions, un automobiliste abandonnant sa voiture devrait acheter 71 smartphones par an !

Pour maintenant ses émissions, un carniste abandonnant son plaisir morbide devrait acheter 41 smartphones par an !

Ah, et tout ça c’est rigolo de se montrer du doigt dans tous les sens. Mais en fait, l’idée pour un futur vivable, c’est la neutralité carbone, là où toutes les émissions sont naturellement absorbées, c’est 2 tonnes ou 2 000 kg eCO2 par an et par personne. Et les chiffres fournis par l’outil, ils se cumulent.

Donc par exemple quelqu’un qui voudrait continuer à manger son steak toutes les semaines, il en est à 377kg eCO2. Si ensuite il mange tous les deux jours une viande blanche, on rajoute 284kg eCO2. Et puis le reste du temps il va manger végétarien, non ? On considère 2.8 repas par jour, on soustrait les carnés déjà considérés et voici 402kg eCO2 qui s’ajoutent.

Voilà. 377 + 284 + 402 = 1 063 kg eCO2. Rien que pour se nourrir. On a déjà dépassé la moitié du quota. Plus que 937kg eCO2 pour se loger, se chauffer, se laver, se déplacer, s’habiller, se divertir.

Le titre.

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Carrément rien à branler

Or donc, hier, la photo du trou noir Sagittarius A* était dévoilée au monde entier.

De base, tout ce qui concerne l’espace j’en ai carrément rien à branler. Pourtant, en voyant l’image en question, ça sentait tellement le troll que j’ai voulu en savoir plus. Oui, désolé mais pour moi ça ressemble à un effet explosion sous Photoshop sur lequel on aurait appliqué un bon gros flou gaussien. Pas de quoi s’exciter.

Mais en cherchant plus d’informations, il s’agit bien de la photo officiellement publiée. On peut même voir une animation vidéo ici.

Son visionnement m’ennuie profondément.

Tout l’inverse des commentateurs qui multiplient les superlatifs : « Magnifique ! », « incroyable », « fabuleux », « impressionnant », « fascinant », « passionnant », « émouvant »

Sérieusement ? Je passe à côté d’un truc ? Je suis complètement con ? On me montre un truc rouge/orange flou sur fond noir et une vieille animation sur une musique d’introduction de keynote TEDx et je suis censé m’émerveiller ?

J’ai compris que l’espace ne m’intéressait pas quand, enfant, mon cousin m’a demandé à combien j’estimais la distance séparant deux étoiles qu’on voyait au dessus de notre tête. Fort naïvement, je lui répondais : « heu… 10… 15 mètres ? » ce à quoi il ne tardait pas à réagir, en se moquant ouvertement de moi : « haha non, plutôt 5 à 10 années lumière !« . Années quoi ?!
Une dizaine d’années plus tard, en cours de physique, je me retrouvais obligé à utiliser de nouveau cette unité, toujours sans aucun intérêt de ma part mais au moins je comprenais comment le cousin en était arrivé à cette observation.

Je veux dire, même une vidéo ridicule d’influenceuse beauté, j’arrive à y trouver un intérêt car j’en apprends sur l’humain, la société et, à défaut, ça me permet de rire un peu en me foutant de son auteur. Mais là, non, vraiment, ça ne m’intéresse pas le moins du monde. Ça pourrait être du 100% images de synthèses inventées, ce serait strictement pareil. Je m’en branle.
27 000 années lumière ! Cinq années d’analyse et de traitement des données pour produire cette image floue ! Qu’est-ce qu’on va faire de ça concrètement ?

Ne s’y trompons pas; je ne suis pas de ceux qui disent que ces travaux n’ont aucun intérêt pour l’humanité. La recherche, quelle quelle soit, est par essence une opportunité de faire progresser les connaissances et donc, potentiellement, notre existence.

Mais est-ce que médiatiser tout cela et surtout passer du temps global à s’en émouvoir est une bonne chose ?
Concrètement, qu’est-ce que cette image floue apporte à l’humain moyen ?
En plus, ces découvertes ne sont généralement possibles que grâce à des progrès techniques, ce qui fait indirectement la promotion du solutionnisme technologique, un mal de plus en plus prégnant.
Chaque jour les catastrophes s’accumulent sur Terre, chaque jour on approche un peu plus de la disparition de notre espèce, alors qu’est-ce qu’on s’en cogne d’un trou noir situé à 27 000 années lumières ?

Tout cela m’inspire une chose, le besoin de rafraîchir un certain proverbe chinois : « Quand le sage montre le rapport du GIEC, l’idiot regarde Sagittarius A*« .

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BBC #3 : Le déodorant solide

Avec le printemps qui avance et l’été qui s’approche, le mercure grimpe et les besoins de régulation de la température corporelle augmentent.

Résultat, la période semble propice à parler des odeurs corporelles et de comment, en partie, les prévenir.

Historiquement j’ai testé quasiment tous les formats : en stick, en spray, à bille, anti-transpirant, efficacité 24-48-72h, spécial peaux sensibles, spécial odeur des enfers…

Évidemment, adolescent, j’étais pile dans la cible des campagnes de pub Axe ou alors je me tournais vers les produits censés mettre en avant ma virilité.

Une fois adulte, je réalisais l’ampleur de ma bêtise et me tournais vers des produits plus neutres et supposés moins agressifs; pour la peau comme pour les narines.

Pendant quelques années, je restais fidèle à un produit en particulier, sous forme de spray. Jusqu’à ce qu’au détour d’un grand nettoyage dans les coins les plus inaccessible de mon logement, je constatais que la poussière avait pris l’odeur du dit déodorant. Signe que, peut-être, ce n’était pas si neutre que prévu.

Je me mettais alors à tester différents produits vendus en magasin bio, sans jamais trouver celui qui me convenait. Que ce soit par son efficacité, son odeur, son format ou, aussi, son prix.
Je veux bien faire des efforts mais devoir souscrire un crédit à la consommation pour pouvoir acheter du déodorant, ça me semble quelque peu abusif.

Jusqu’à ce qu’au détour d’un article lu sur le web, je tombe sur le produit qui allait révolutionner (oui !) mon quotidien.

Avant d’aller plus loin, je dois préciser une chose. Pour quiconque souhaite réellement progresser dans la façon dont il gère ses odeurs corporelles, la première chose à faire est de se séparer des poils qui ont posé leur valises sous ses aisselles.
Oui. Rasage ou épilation; peu importe.
Mais c’est physique.
Les poils augmentent la température et donc la quantité de transpiration. Ils augmentent également l’espace sur lequel les bactéries à l’origine des odeurs peuvent se multiplier. Et ils compliquent enfin l’application du déodorant, transformant une surface lisse et facile d’accès en véritable capharnaüm.
Impossible donc de traiter efficacement les odeurs corporelles sans commencer par faire table aisselle rase.
Désolé, toi le mâle alpha, qui voit dans ta pilosité une preuve de ta supériorité vis à vis des femelles qui rêvent que tu les fécondes.
Désolé, toi la féministe des hashtags, qui voit dans ta pilosité une preuve de ton indépendance vis à vis du patriarcat des magasines pour greluches.
Libre à toi de faire ce que tu veux, mais ce qui suit ne te sera d’aucun intérêt si tu décides de ne pas suivre ce premier principe.
Et inutile de venir expliquer que les poils c’est naturel, qu’il ne faut surtout pas y toucher, blablabla. La sueur c’est naturel, sentir le chacal c’est naturel. Alors be my guest. Vis ta vie jusqu’au bout et transforme ta salle de bain en chambre de culture de champignons. Bisou.

Donc, ce déodorant magique, c’est quoi ?

C’est le dédorant solide de chez Pachamamaï. Plus précisément le Fresh Up en ce qui me concerne.

L’application est particulière et nécessite un peu de pratique pour réussir, mais ensuite ça se fait machinalement sans se poser de question : humidifier l’aisselle propre, humidifier le galet, le frotter délicatement sur l’aisselle humide pour appliquer une légère couche. Stocker le galet à l’air libre pour qu’il sèche.
Le plus important est de trouver la bonne quantité d’eau à mettre sur l’aisselle pour l’humidifier : pas trop pour éviter que ça coule et pour que cela sèche rapidement après application; pas trop peu sans quoi le galet risque d’accrocher et ne pas appliquer une couche de matière uniforme.

L’odeur est boisée (je crois que c’est ce qu’on dit) et légère : concrètement il faut mettre le nez dans l’aisselle pour la sentir, et cela dure la journée. Ça ne laisse pas une trainée odorante sur son passage comme d’autres produits bien connus.

C’est efficace pour contenir une transpiration modérée typique d’une journée de travail dans un climat raisonnable. Évidemment les jours de canicule ou d’activité physique intense, il faudra s’attendre à ressentir des gouttes de sueur couler le long du torse.
Et niveau odeur, quelle que soit la situation, cela me convient. Le soir venu, c’est toujours l’odeur du déodorant que je peux sentir, et non les émanations des bactéries ou de mon organe axillaire.
Je ne peux pas dire si les gens qui me côtoient constatent la même chose (absence de désagrément) car cela reste étonnamment un sujet sensible; mais je n’ai jamais eu de plaintes. Ce qui ne veut rien dire.

Le tarif peut sembler élevé par rapport à un produit conventionnel vendu le tiers ou la moitié du prix. Mais c’est sans compter sur sa durée de vie.
En usage quotidien (avant la crise sanitaire de 2020; j’avoue que pour faire des visio en télétravail, je ne mets pas de déodorant) un galet me tenait approximativement neuf mois. Oui, neuf mois !
A moins que ça ait radicalement changé, mais il me semble qu’un stick standard durait, au mieux, deux mois.
La question elle est vite répondue.

Le pack métal (aluminium) est là par où il faut commencer car la boîte permet de faire sécher, conserver et transporter le galet en toute sécurité. Mais par la suite, il suffit d’acheter des recharges, c’est à dire des galets simples contenus dans une minuscule boîte en carton et voilà. Pas de tube ou bille en plastique, pas de spray en aluminium qui termine à la poubelle. Que ce soit en terme de volume ou de masse, le gain est significatif par rapport à un déodorant conventionnel, et les gains ne font que s’accumuler mois après mois, année après année.

Évidemment, d’autres marques proposent également des déodorants solides sur le même principe. J’en ai testé certains, sans y trouver la même satisfaction qu’avec le Fresh Up de Pachamamaï. Raison pour laquelle j’en parle ici. Libre à vous, bien entendu, de faire vos recherches.

Pourquoi c’est bobo ?

C’est une vision diamétralement opposée aux produits vendus en grande surface; que ce soit par ses ingrédients naturels ou son packaging le plus minimaliste possible.

Pas de promesse incroyable d’efficacité sur plusieurs jours, pas de parfum étouffant. Un produit simplement efficace.

Labellisé Cosmébio.

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JDMAI #76

Mortimer & Whitehouse: Gone Fishing (Saison 1, Épisode 1) : Je trouvais l’idée intéressante, et ça a un bon potentiel, mais il y a un énorme mood boomers qui me rend l’expérience insupportable. Entendre des vieux raconter leur vie d’excès tout en se plaignant du résultat…

Bored to Death (Saison 3) : Voilà, c’est fini. Je persiste à dire qu’il y avait moyen que ça devienne une série vraiment réussie. Avec de vraies bonnes idées originales. Mais à côté ça part tellement dans tous les sens en restant superficiel que, malheureusement, c’est au mieux divertissant. Au pire, sans grand intérêt.

Where the Crawdads Sing – Delia Owens : Très compliqué de rentrer dans l’histoire avec ses personnages très étranges, son vocabulaire particulier et le dialecte quasi-incompréhensible utilisé dans les dialogues. Il m’aura par exemple fallu arriver au tiers pour être certain de la couleur de peau du personnage principal. Ça peut paraître un détail, mais compte-tenu du contexte historique et géographique, c’est important. Ensuite ça passe bien mieux et c’est prenant. Jusqu’au dernier quart que je n’ai pas pu lâcher, totalement absorbé.
Globalement partagé. Le côté nature est vraiment superbe, on sent la passion de l’auteure. Par contre pour l’histoire, j’ai l’impression qu’il y a trop de bienveillance pour essayer de contrer la violence qui peut apparaître ça et là. Ce qui retire un peu de crédibilité à l’ensemble. Et la chute, magnifiquement amenée, peut laisser un trop bon sentiment au lecteur.

At the bottom of the carton was a note. She unfolded it and looked at the words, written carefully in simple script that a child could read. Kya knew the time of the tides in her heart, could find her way home by the stars, knew every feather of an eagle, but even at fourteen, couldn’t read these words.
[Where the Crawdads Sing – Delia Owens]

Upload (Saison 2) : Rah, que c’est frustrant ! La première saison, de dix épisodes, était déjà trop courte; après plus de deux ans d’attente, la seconde arrive enfin et… elle ne fait que sept épisodes ! Et non seulement ça a à peine repris que ça se termine sur un gros twist, mais en plus il manque clairement un morceau dans l’histoire ! Pourquoi nous faire ça ?!
On retrouve toujours plein d’imperfections mais ça ajoute réellement au charme de la série. D’un côté il y a une attention incroyable aux détails, tant visuels que sonores; et de l’autre des légèretés scénaristiques qui paraissent étonnantes en comparaison. Mais j’adore ! J’adore !
Si je n’ai pas (encore ?) fini The Good Place c’est justement parce que ça semble forcé, trop travaillé, pas suffisamment naturel, alors que là, on voudrait que ça continue indéfiniment…
Par contre ce qui m’étonne c’est qu’une société comme Amazon produise cette série. Car l’un des messages est clairement de montrer comment les entreprises corrompent et utilisent la technologie pour enrichir une infime minorité tout en abusant ouvertement de la majorité de la population.
Soit ils se disent que les gens ne vont pas comprendre (et nombre d’avis laissent à croire cela), soit ils se disent que même s’ils comprennent, ils ne feront rien (et c’est vraisemblablement le cas). Ce qui est la partie la plus sombre de l’affaire.

The Catcher in the Rye – J.D. Salinger : Je ne vais pas me lancer dans une longue analyse de texte, il en existe déjà des centaines, qui s’accordent ou se contredisent, ce n’est pas le propos. J’ai tout simplement adoré chaque minute passée à lire ce livre. Le style, le rythme, le vocabulaire, le fond… Certains le qualifient de life-changing; je n’irai pas jusque là. Je ne pense pas qu’il va m’influencer aujourd’hui, à presque 32 ans, mais surtout je ne pense pas que l’avoir lu adolescent m’aurait influencé. Peut-être que je me trompe ?
C’est toutefois un ouvrage que j’aurai du mal à oublier tant je m’y suis reconnu par moments et que je serai tenté de relire car plus j’y repense, plus je réalise des choses qui m’avaient initialement échappées. A commencer par le titre qui est finalement une évidence.
Seul petit point noir, c’est que Holden est issu de la bourgeoisie et, forcément, ça a tendance à retirer un peu d’authenticité à l’ensemble.

‘Take cars,’ I said. I said it in this very quiet voice. ‘Take most people, they’re crazy about cars. They worry if they get a little scratch on them, and they’re always talking about how many miles they get to a gallon, and if they get a brand-new car already they start thinking about trading it in for one that’s even newer. I don’t even like old cars. I mean they don’t even interest me. I’d rather have a goddam horse. A horse is at least human, for God’s sake. […]‘
[The Catcher in the Rye – J.D. Salinger]

Drown Her Sorrows – Melinda Leigh : Contrairement à l’évolution des personnages récurrents, très (trop) lente, j’ai l’impression que l’intrigue est passée beaucoup (trop) rapidement. A peine le temps de l’installer que c’est déjà fini. Ca se lit toujours très bien, mais j’aurai aimé un peu plus de contenu…

Remember, the games are there whether you like them or not. The only choice you have is to try to beat them or let them win.
[Drown Her Sorrows – Melinda Leigh]

Ted Lasso (Saison 2) : Voir critique complète.

Veep (Saison 6) : Je n’en peux vraiment plus de Selina qui s’aggrave d’épisode en épisode, mais je comprends tout à fait que c’est volontaire, ce qui montre la qualité de la production et surtout que chacune de ses actions, chacune de ses répliques est finement pensée pour atteindre son objectif satirique sachant que derrière des flots de vulgarité, c’est très subtil et parfaitement délicieux.
Pour contrebalancer cela, les auteurs ont eu l’excellente idée de développer les personnages et intrigues secondaires qui, Richard Splett, sont absolument hilarants, nécessitant quasi-systématiquement de mettre en pause l’épisode pour reprendre sa respiration et ne pas manquer la suite.
Un régal !

I am pulling this creature from the jizz lagoon right off the New Hampshire congressional ballot and replacing him with his cousin, Ezra.
Ezra has more raw political talent in the tip of his rosy-head pecker than you have in this mangled abortion coat hanger you should be ashamed to call your body.
The people of New Hampshire are going to be so grateful to me I’m going to be like a disability check wrapped around a pack of no-filter cigarettes.
[Veep – 6×09]

After Life (Saison 3) : Difficile de ne pas être déçu par cette saison tant elle apporte peu à la série. C’est une sorte de conclusion sur six épisodes, où 75% du contenu aurait pu être laissé de côté pour le condenser en un seul épisode.
C’est beaucoup moins drôle, beaucoup moins incisif, beaucoup moins sentimental. Que ce soit dans l’écriture ou même dans la réalisation (avec la réutilisation étonnante de scènes complète d’un autre épisode), ça manque de neuf, d’évolution…
Ça donne l’impression d’avoir été tourné et monté en vitesse à la fin du confinement pour pouvoir tenir un agenda. Dommage.
Malgré tout, ça vient clore correctement la série.

#Playlist

Barry Louis Polisar – All I Want Is You : Tombé par hasard dessus via une playlist orientée sport, et donc dénotant totalement, plutôt que de zapper j’ai écouté jusqu’au bout et depuis c’est presque en boucle ! Elle a été utilisée dans la BO de Juno.