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Génies de première

Ces derniers jours, j’avais dans la tête une chanson pas particulièrement incroyable mais qui me posait un problème au niveau du texte et plus spécialement le début du refrain :

Faut qu’j’quitte la France, elle a fait la petite frange
C’est la kiffance, c’est la kiffance
Que je dépense, gros joint devant la Défense
C’est la kiffance, c’est la kiffance
[Naps – La Kiffance sur Genius.com]

Quel est le putain de rapport entre l’obligation de quitter la France et la frange de sa copine (ou sa mère ? sa sœur ?…)

Alors comme à mon habitude dans ce genre de situations, je me suis tourné vers le site genius.com et ses annotations :

Ici Naps fait référence à l’une de ses conquêtes qui aurait fait une petite frange. Le changement de coiffure est signe utilisée par les filles pour montrer leur volonté d’aller de l’avant et d’oublier leur ex. Naps ayant compris qu’il était impossible pour lui de reconquérir sa douce, il décide de quitter la France afin de se changer les idées et de “kiffer” loin de celle qui lui a tourné le dos.
[Annotation sur Genius.com]

Je ne serai jamais arrivé à cette conclusion et comme certaines réactions, je suis dubitatif quant à cette explication. Malgré cela je trouve ça génial et ça a le mérite de donner un sens à cette phrase.

Ce principe d’annotations chez genius.com je l’apprécie car sur la musique populaire récente je dois reconnaître que je suis complètement à la rue. Entre ceux qui inventent tout simplement du vocabulaire (pour combler leurs lacunes ?) et ceux qui parlent d’une culture qui n’est simplement pas la mienne, j’ai besoin d’aide pour m’y retrouver. Et ce n’est pas mon entourage, bien plus imperméable à tout cela, qui va pouvoir m’aider. Alors cette fonctionnalité tombe à pic.

Mais ce que j’apprécie le plus c’est la forme, très scolaire, utilisée pour rédiger les annotations bien souvent complètement alambiquées :

Booba emploie le terme “rêve” comme une métaphore pour désigner sa fille Luna, à laquelle ce titre est dédié. Indiquant ainsi qu’il préfère plutôt perdre la vie que celle de sa fille, qu’il fera tout pour protéger son enfant. On peut aussi noter un parallèle avec les dires de Luffy, le héros du manga One Piece, qui dit que tu peux le tuer mais tu ne pourras jamais tuer sa vision, sa volonté et son rêve qui se transmettra de génération en génération au delà de sa mort
[Annotation sur Genius.com]

Ça me ramène tout droit aux cours de français au lycée où l’on attendait de nous de faire ce genre de choses et avec lesquelles j’avais, une fois n’est pas coutume, beaucoup de mal.

Non seulement la forme souhaitée m’irritait, mais encore plus problématique, c’est que seule l’explication de texte approuvée par le professeur était considérée comme valide. Et bon, évidemment, je pouvais trouver des dizaines de sens à ce que j’analysais, ça tombait 9 fois sur 10 à côté de la vérité du professeur.

En plus d’avoir un impact négatif sur mes résultats scolaires, ça m’agaçait particulièrement de constater que le système éducatif considérait que l’art était quelque chose de froid et binaire : soit tu comprends le sens officiel, soit tu es une merde.

Le froid et le binaire, je connais, j’en ai fait mon métier. Mais l’art ce n’est pas ça. L’art c’est justement toucher les individus, chacun à leur manière, en ayant leur propre interprétation. Sinon ça s’appelle un exposé technique.

Alors même si la forme employée suit celle qui a été inculquée au lycée, je suis content de voir que des gens peuvent s’exprimer librement et débattre à propos du sens de leurs chansons préférées. C’est la kiffance.

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Eat the rich

Pendant la majeure partie de ma vie, j’avais une vision simpliste du découpage de la population en termes économiques :

  • Les miséreux
  • Les pauvres
  • Les gens
  • Les riches
  • Les millionnaires
  • Les milliardaires
  • Au-dessus, c’est le Soleil

Si je devais essayer de détailler :

Les miséreux, ce sont plus ou moins les personnes sans revenus réguliers/fixes qui n’ont pas de véritable logement et pour qui chaque jour est une totale incertitude quant à leur capacité à survivre jusqu’au prochain.

Les pauvres, ce sont les personnes qui ont des revenus plus ou moins réguliers (salaires, pensions, aides de l’État…) et occupent un logement, mais qui survivent plus qu’elles ne vivent. Leur logement est à la limite de la salubrité, ils peinent à couvrir les dépenses vitales chaque mois et ne peuvent par conséquent se permettre aucun réel projet d’avenir.

Les gens, ce sont les personnes qui ont des revenus réguliers et occupent un logement, et qui vivent. Pour autant, ils ne peuvent se permettre de ne pas être attentifs à leurs dépenses. Ils peuvent se permettre d’avoir une petite épargne et de faire des projets d’avenir, mais ceux-ci doivent faire l’objet de réflexions approfondies car leur filet de sécurité reste très limité. Le terme gens fait référence ici au fait que c’était le profil de l’immense majorité des personnes de mon entourage et de ma propre famille. C’était donc la norme à mes yeux.

Les riches, c’est comme les gens, mais avec une bien plus grande aisance. Ce qui leur permet d’agir de manière bien plus spontanée grâce à un filet de sécurité conséquent. Le seuil de séparation se fait selon la capacité à pouvoir remplacer une machine à laver (de qualité, c’est à dire ~600€) de manière immédiate*. C’est à dire sans devoir faire un crédit ou piocher dans l’épargne. Cela ne veut pas dire que les riches ne vont pas souscrire un crédit ou utiliser de l’argent préalablement mis de côté car ce serait plus intéressant financièrement pour eux, mais simplement qu’ils ont la capacité financière de. Là aussi, c’est issu d’expériences personnelles.

Les millionnaires, ce sont les personnes qui non seulement possèdent un patrimoine, non constitué en totalité d’immobilier, supérieur à un million d’euros.

Les milliardaires, c’est la même chose mais supérieur à un milliard d’euros.

Et au-dessus, c’est le Soleil, ce sont les Bill Gates et autres Jeff Bezos.

Ça peut sembler très simpliste, et ça l’est sûrement, mais c’est une représentation que j’ai développée assez tôt, avec forcément un vocabulaire et des connaissances limitées. Ce qui explique aussi que ça peut sembler péjoratif, même si ça ne l’est pas.

Cette façon de voir les choses je m’y suis globalement tenu avec les années et ça me semblait correct. Oui, le monde est ainsi fait. Il y a des miséreux et il y a des milliardaires. Probablement que les seconds ont leur part de responsabilité dans la situation des premiers, mais bon. Après tout, certains ont de la chance, d’autres moins. Qui suis-je, en tant que gens, pour remettre cela en cause ?

Puis, en février 2019, Zwift a introduit le concept de Drops. Grossièrement c’est une monnaie virtuelle utilisée sur la plateforme qui permet d’acheter du matériel (des vélos ou des roues) et qui se gagne en pédalant (et sûrement en courant, mais je ne connais absolument pas cette partie). Contrairement à certains jeux, ici il n’est pas question d’en acquérir à l’aide d’une monnaie du monde réel. La seule façon d’en recevoir (et d’en accumuler) c’est en suant.

Il existe des façons d’en gagner plus rapidement : appuyer encore plus fort sur les pédales, rouler en montée, recevoir un Ride On (un sorte de like de la part d’un autre utilisateur) ou plus récemment de rouler avec l’un des Pace Partners pour profiter d’un multiplier. Mais globalement le taux moyen est de 39 000 Drops par heure.

Aujourd’hui, le SMIC horaire brut est de 10.25€, ce qui pourrait permettre une conversion à 0.00026€ le Drop.

Mais si on regarde le dernier vélo ajouté cette semaine au Drop Shop, le Van Rysel EDR CF, vendu complet 4050€ par Decathlon et 326 600 Drops sur Zwift on est plutôt à 0.012€ le Drop.

Ce qui reste une estimation généreuse car les roues qui sont incluses dans la version IRL ne le sont pas dans la version virtuelle. Mais c’est un détail.

A 0.012€ le Drop et 39 000 Drops par heure de moyenne, cela veut dire que sur Zwift, on gagne en moyenne 468€/heure. Soit 45 fois le SMIC horaire brut.

Autant dire qu’on est ici face à un sacré bon plan pour faire de l’argent facile et de manière tout à fait légale. Surtout qu’il n’y a aucun prélèvement d’impôts ou taxes et que les occasions de devoir dépenser ses Drops sont très rares. Même en tenant absolument à posséder tous les vélos et paires de roues disponibles. Ce qui n’a strictement aucun intérêt.

Ainsi, malgré quelques dépenses, dont un vélo à 1 065 000 Drops et une paire de roues à 1 508 800 Drops (respectivement 12 780€ et 18 105€, la grande vie, surtout que je dois les utiliser 10h/an à tout casser); j’ai aujourd’hui un peu plus de 12.5 millions de Drops sur mon compte. Soit environ 150 000€.

Somme accumulée en approximativement deux ans et demi.

A ce compte-là, 60 000€/an, il me faudrait près de 17 années pour accumuler un million d’euros. Et environ 16 667 années pour accumuler un milliard d’euros.

Oui. Malgré une mécanique déjà bien cheatée qui rapporte beaucoup et facilement, il me faudrait plus de seize mille années pour devenir milliardaire.

Maintenant, imaginons que j’en fasse mon activité à temps plein. C’est à dire 35h par semaine à raison de 52-5=47 semaines par an.

Cela nous fait donc 1 645h par an à 39 000 Drops ou 468€ l’heure, c’est à dire 769 860€/an. En moins d’une année et demie, me voilà millionnaire ! Magique !

Et pourtant, il faudra toujours pédaler à ce rythme pendant 1 298 années pour devenir milliardaire. Plus d’un millénaire !

Malgré un système généreux et performant.

Pourtant, on peut aller encore plus loin.

Arrêtons un moment la pseudo-conversion Drops/€ et faisons plus simple : un Drop = un €.

Déjà là, ça voudrait dire qu’à titre personnel, il me faudrait 200 ans pour devenir milliardaire en Drops sur Zwift.

1 645h/an à 39 000 drops l’heure. Là c’est cadeau : 64 155 000 Drops à la fin de l’année. Millionnaire, soixante-quatre fois. Les banquiers le détestent !

Ce qui finalement permettrait de devenir milliardaire en approximativement 15 années et demies.

Exprimé autrement : avec le système incroyablement généreux des Drops de Zwift qui permet de gagner 39 000 unités en consentant un effort moyen, il est possible de devenir milliardaire en travaillant 35h par semaine, 47 semaines par an pendant 15 ans.

Mais c’est pas fini ! La fortune de Jeff Bezos était estimée le mois dernier à 211 milliards de dollars.

Un nouveau petit calcul ? BIM : 3 288 années sur Zwift !

Voilà.

Une longue pseudo-démonstration pour illustrer une anecdote. Avant Zwift, je pensais que les milliardaires étaient des individus qui avaient combiné chance et talent et qu’ils étaient certainement nécessaires à l’avancement du monde.

Mais depuis, lors d’un entraînement relativement chiant qui me laissait le temps de divaguer mentalement, ça a fait tilt : sur Zwift je peux devenir millionnaire très facilement mais le statut de milliardaire m’est tout simplement inaccessible. Par voie de conséquence : le concept de milliardaire est la plus grosse anomalie de l’histoire du l’humanité et tant qu’ils existeront, il sera impossible d’imaginer une société juste et équitable.

TL;DR : En gagnant 39 000€ par heure, un salarié à temps plein aurait besoin de travailler 15 ans et demi pour devenir milliardaire. Et 3 288 années pour devenir la plus grande fortune du monde. Il est inconcevable d’imaginer une façon honnête et juste de réaliser un tel exploit.

* J’avais lu, il y a quelques mois, le résultat d’une étude qui disait qu’aux USA une majorité de foyers ne pouvait se permettre une dépense exceptionnelle de $700 ce qui est très similaire à ce principe; malheureusement je n’arrive pas à remettre la main dessus.

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RDP like a boss

Depuis que j’ai la fibre, le Remote Desktop Protocol, c’est ma grande passion. Entre autres parce que ça permet, dans un environnement de non-confiance, comme au travail, d’accéder à son propre environnement de travail avec ses programmes, ses règles… sans les contraintes de l’environnement initial.

Mais au bureau, justement, j’ai toujours été confronté à un problème de gestion d’écrans.

Par défaut, l’affichage ne se fait que sur un seul écran. Ce qui peut être suffisant dans la plupart des cas; mais quand on a l’habitue de travailler sur plusieurs écrans et qu’on en a effectivement plusieurs en face de soit, ça peut vite être gênant.

En allant dans les réglages, on peut activer la gestion du multi-écrans, mais c’est assez binaire : soit on utilise tous les écrans disponibles, soit on en utilise qu’un seul.

Dans mon cas, au bureau, j’ai trois écrans : les deux principaux et celui de l’ordinateur (portable).

Par rapport à l’organisation physique de ceux-ci, et par soucis d’ergonomie, j’utilise à 98% les deux écrans principaux, et me sert du dernier pour accéder rapidement à des informations qui ne nécessitent pas un grande attention.

Typiquement, c’est sur cet écran que Spotify est ouvert.

En usage RDP, je n’ai pas besoin de ce troisième écran. Au contraire même, compte tenu de l’usage que j’en ai, je souhaite qu’il affiche la même chose, que je sois dans la session RDP ou sur la machine locale. C’est encore plus important avec les bureaux virtuels; faire le raccourci Ctrl + Win + Gauche/Droite dans la session RDP va provoquer un changement de bureau… dans la session, alors que je voulais changer de bureau en local. Avoir la session RDP qui ne prend que deux écrans, ça permet d’attraper le focus local très rapidement avec la souris, pour pouvoir changer de bureau virtuel localement. Inutile alors de minimiser la fenêtre RDP pour retrouver le focus.

C’est bien beau ce programme, mais après avoir trituré tous les réglages proposés par l’outil, impossible d’obtenir le résultat souhaité. C’était toujours binaire : un écran ou tous les écrans.

Un peu désespéré, j’ai tenté diverses recherches sur le web, car forcément, je ne pouvais pas être le seul à avoir ce besoin.

Cette fois, le problème a consisté à trouver les mots clés permettant de remonter les bons résultats. Et c’est avec rdp use two of three monitors que j’ai pu arriver sur ce thread.

Certaines réponses sont loufoques, d’autres pertinentes mais pas forcément claires, alors voici un résumé, en français.

Comment utiliser deux écrans sur trois avec Windows RDP/Connexion bureau à distance

  • On commence par identifier nos écrans. Dans un terminal, exécuter la commande

mstsc /l

  • S’affiche alors la liste des écrans disponibles, avec le premier numéro correspondant à leur identifiant. Non, ce ne sont pas les mêmes que ceux qui sont affichés dans les paramètres d’affichage. Pour la simple raison qu’ici l’index commence à 0 (on est en mode expert) et non à 1. Parfois on a en plus des indications sur la marque/le modèle.
    Là ce n’est pas le cas, alors pour s’y repérer le plus simple c’est de regarder les coordonnées entre parenthèses. Physiquement, mon écran principal, est celui au centre. Ici, c’est l’écran 1, avec son abscisse à 0. L’écran 0, c’est l’écran de gauche, avec son abscisse à -1920; et enfin l’écran 2 c’est l’écran de droite, avec son abscisse à 1920. Facile.
  • Maintenant que l’on sait sur quels écrans on veut utiliser le RDP, pour moi ça sera 1 et 0 (dans cet ordre, pour bien avoir l’écran central en écran principal), il faut en informer mstsc.
  • Pour cela, on va éditer le fichier de configuration de la connexion. Si on n’a rien fait de spécial, c’est le fichier Default.rdp qui se trouve dans ~user/Documents (attention, c’est un fichier caché, il faut donc configurer l’Explorer Windows pour qu’il l’affiche). Sinon si on a une gestion plus fine des choses, avec des fichiers distincts pour chaque connexion, dans ce cas on est censés savoir où ils se trouvent. Ouvrir ce fichier avec n’importe quel éditeur de texte.
  • Ajouter les deux propriétés suivantes

use multimon:i:1
selectedmonitors:s:1,0

  • Pour use multimon, elle était potentiellement déjà présente, il faut juste s’assurer qu’elle est active (à 1).
  • Pour selectedmonitors, il faut simplement lister, en séparant par une virgule et en commençant par l’écran principal, les identifiants des écrans que l’on souhaite utiliser en RDP
  • Enregistrer le fichier, relancer une session RDP. Ça devrait marcher.

J’ai quand même rencontré deux principaux problèmes :

  • Quand je minimise la fenêtre RDP puis la remet au premier plan, cela ne se fait pas sur les bons écrans… Il suffit de re-minimiser la fenêtre et de l’afficher de nouveau pour que ça revienne dans l’ordre…
  • Il arrive que les identifiants des écrans changent, que ce soit après un redémarrage, une mise à jour, des manipulations des périphériques connectés… Pas trouvé d’autre solution que de refaire la procédure indiquée plus haut.

Ça reste donc globalement du bricolage, tant ça apparaît comme instable et surtout n’est pas géré nativement dans l’IHM de l’outil. Et avec l’arrivée de Windows 365, j’ai du mal à croire que Microsoft se penche sur l’amélioration de mstsc…

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JDMAI #67

Rosehaven (Saison 1) : Simple, drôle, plaisant !

Sophie: A Murder in West Cork (Saison 1) : Totalement étranger à l’affaire, j’ai découvert les éléments au fur et à mesure. S’il n’y avait pas cette ambiance particulière liée à la localisation, j’aurai probablement lâché l’affaire rapidement, malgré seulement trois épisodes de 50mn. D’un côté on a la famille de la victime, des bourgeois pure race, le genre qui romantisent leur existence à l’absurde et qui s’imaginent être des humains élus. De l’autre côté, les voisins irlandais de la victime, des artistes à moitié hippies qui romantisent eux aussi leur existence; ainsi qu’un enquêteur au melon incroyable. Et au milieu de tous ces tarés, un journaliste pervers narcissique. Sacré tableau. Rien à garder. Mais alors rien du tout.
J’ai par contre été très surpris par la ressemblance entre Marie Farrell, témoin douteux de l’affaire, et Murielle Bolle, témoin douteux de l’affaire Grégory.

It’s Always Sunny in Philadelphia (Saison 13) : Une saison très différent de ce que l’on a l’habitude de voir. C’est un peu (beaucoup) plus réfléchi et ça perturbe. Pour autant, cela offre une évolution intéressante des personnages.

Heist (Saison 1) : Bien. Les trois braquages documentés sont intéressants en soit, mais c’est surtout d’avoir la version racontée (surement partiellement) par ceux qui les ont réalisés qui est intéressant. Fondamentalement ils n’apparaissent pas comme des criminels en puissance, mais plutôt des gens simples qui ont fait des erreurs par appât du gain et se sont fait prendre. Et pour paraphraser Bohort : fort heureusement, l’incident n’a fait aucune victime. Ça passe vite et c’est distrayant. Que demander de plus ?

Mercury 13 : Une partie de l’histoire de la conquête spatiale bien trop méconnue et surtout une représentation très franche de la société à cette époque. Les femmes interviewées sont incroyables, toutes encore pleine d’enthousiasmes après tant d’années. C’était d’ailleurs amusant de voir à quel point elles ont servi d’inspiration pour les personnages de For All Mankind.

Killer Ratings (Saison 1) : Soit la série documentaire est totalement en faveur de Wallace Souza, soit il est impossible de le croire coupable en voyant tout cela. Absence totale de preuves, les enquêteurs qui prétendent avoir vu des preuves sans jamais pouvoir les fournir, l’accusation qui ne repose que sur des témoins qui finissent tous par dire qu’ils ont été torturés pour forcer leurs déclarations, les enquêteurs qui perdent des témoins, qui emprisonnent les témoins en faveur de la défense, qui excluent toutes les pistes en faveur de la défense, l’utilisation systématique des médias pour manipuler l’opinion publique… Il est peut-être coupable, mais ce qui est présenté ici démontre tout l’inverse.

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