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Puberté musicale

My younger brother, Noah, and I were recently arguing, again, about music.
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So I decided to do something about it the only way I know how: I analyzed data.
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In particular, I wanted to see to what extent the year we were born influences the music we listen to, the extent to which different generations are bound to disagree on music.
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For this project, the music streaming service Spotify gave me data on how frequently every song is listened to by men and women of each particular age.
[…]
It turns out that […] songs that came out decades earlier are now, on average, most popular among men who were 14 when they were first released. The most important period for men in forming their adult tastes were the ages 13 to 16.

What about women? On average, their favorite songs came out when they were 13. The most important period for women were the ages 11 to 14.
[The Songs That Bind sur NYTimes.com]

Amusant car si je me base sur mon ressenti, mon morceau préféré est sorti en 2003, l’année de mes 13 ans. Ça fonctionne.

Par contre si je me base sur mes statistiques Spotify; le morceau qui arrive, et de loin, en tête, est sorti en 1997, lorsque je n’avais que 7 ans, soit la moitié du peak influence.

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Tchou tchou

Plus qu’un dossier structurant pour l’avenir des Hauts-de-France, le barreau ferroviaire Roissy-Picardie est un projet d’avenir pour la mobilité de milliers d’usagers. Grâce à ce nouveau tronçon de 6 kilomètres, les territoires jusqu’alors privés du réseau à grande vitesse vont pouvoir s’ouvrir aux lignes TGV.
[…]
Concrètement, qu’est-ce qui va changer ? Avec le barreau, à l’horizon 2024, les usagers pourront rejoindre sans correspondance la gare de Paris Aéroport Roissy-Charles de Gaulle depuis les agglomérations de Chantilly, Creil, Pont-Sainte-Maxence, Clermont, Compiègne (60) et Amiens (80).
[…]
L’effet sera direct pour les usagers : les TGV arriveront en gare d’Amiens et 2 allers-retours quotidiens Amiens-Strasbourg et Amiens-Marseille seront proposés.
[TGV ROISSY-PICARDIE : LE DOSSIER AVANCE À GRANDE VITESSE sur HautsDeFrance.fr]

30 ans après l’inauguration de la gare des betteraves, donc.

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JDMAI #25

American Gods (Saison 1) : Au début je me demande ce que je regarde. Je ne comprends rien. Puis je remarque que c’est extrêmement bien fait. Une photographie et une BO dingues. Et doucement, comme le personnage principal, Shadow Moon, les connexions se font. Finalement l’histoire tient vaguement la route, même si pas folle, tout en offrant un potentiel énorme pour la suite. Mais rien n’est moins sûr. L’idée est bonne, la mise en œuvre un peu moins. Let’s see…

Manhunt : Unabomber (Saison 1) : THANK YOU ! Impossible de ne pas faire le lien avec Mindhunter, puisque l’on suit dans les deux cas les débuts de nouvelles méthodologies d’investigation criminelle. Mais là où Mindhunter a été survendue et s’avère très décevante, Manhunter : Unabomber est tout le contraire. Sortie dans le quasi-anonymat, c’est une merveilleuse réussite. Cela commence par le sujet, la chasse à l’homme la plus coûteuse de l’histoire du FBI, dont l’histoire est passionnante et mérite de s’y pencher. Les acteurs principaux, tous plus crédibles les uns que les autres viennent nous saisir pour nous retenir devant l’écran. Et la réalisation à plusieurs niveaux vient enfin nous achever. Génial. Génial. Génial.

Top of the Lake (Saison 1) : Oui mais alors non. Énormes promesses pour un résultat d’une banalité affligeante. Au final j’ai tenu jusqu’à la fin grâce aux décors magnifique et à la photographie au top. Le reste est digne d’un téléfilm TF1.

The Confession Tapes (Saison 1) : Un travail de qualité, bien documenté et bien réalisé. Des histoires peut-être moins extravagantes que celle de Steven Avery, mais tout aussi perturbantes.

Castle (Saison 8) : J’ai mis du temps à lancer cette saison diffusée début 2016 car c’est la dernière d’une série que j’ai adoré, car la septième saison m’avait lassé, et car je savais globalement ce qu’il allait se passer. Tout s’est déroulé comme prévu, en suivant un fil rouge totalement inintéressant, mais au milieu, quelques épisodes vraiment plaisants. Adieu Rick Castle, interprété parfaitement du début à la fin par le génial Nathan Fillion, et merci.

Ozark (Saison 1) : A cause de l’affiche, j’étais persuadé que ça avait un côté fantastique. Le Z stylisé (qui est en fait sûrement une référence au $), le filtre bleu… Bref, j’ai longtemps repoussé la visualisation de cette série alors que j’étais dans le faux. C’est un drama parfaitement ancré dans le réel. Difficile de ne pas faire le parallèle avec Breaking Bad, mais ce serait être injuste car il n’y a pas les mêmes moyens et finalement le sujet n’est pas vraiment le même. Wendy Byrde est beaucoup plus attachante que Skyler White. Et si l’on compte le nombre de morts, on est plus proches d’une saison de Game of Thrones. Malgré des facilités et des grosses ficelles, ce premier volet est réussi, passionnant et donne envie de voir la suite.

Engrenages (Saison 6) : C’est fichtrement bien fait. Tous ces personnages et situations plus réalistes les uns que les autres. En dehors de quelques égarements scénaristiques, cette saison est parfaite.