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JDMAI #1

Suite au bilan 2016 plutôt léger et l’échec complet de rédiger un avis sur une série après l’avoir vue, je persiste et tente une nouvelle technique. Cette fois-ci pas de contrainte temporelle, les posts se feront au feeling; par contre chaque nouvelle publication devra couvrir l’ensemble des séries vues depuis la précédente. Ainsi pas d’abandons sur le bord de la route.

Voici donc le premier épisode de Je Donne Mon Avis Inutile, qui présentera les séries vues depuis le 1er janvier de cette année 2016.

Spartacus (Intégrale) : J’ai d’abord été effrayé par les effets spéciaux très mauvais, les scènes de combat très mauvaises, les giclées de sang ridicules… Une fois acquis que c’est la patte de la série, on se laisse prendre au jeu et ce qui repoussait quelques minutes plus tôt devient alors plaisant, aidé par une bonne bande sonore. Spartacus est plus un divertissement un peu bourrin qu’une série historique de qualité, mais le résultat est plus que correct !

Making a Murderer (Saison 1) : LA série documentaire phénomène de fin 2015. En ayant entendu parler absolument partout, je me suis lancé dedans sans avoir exactement vers quoi j’allais. Et j’ai été sacrément surpris. Extrêmement prenante, véritable emotional rollercoaster, pas une seconde se passe sans que l’esprit du spectateur ne soit totalement retourné. D’habitude une série est soit 100% fiction, soit inspirée de faits réels c’est à dire au mieux à 50% fiction. Là non, c’est un documentaire. Donc 100% réalité. Et pourtant on a envie de croire que c’est une fiction, en tout cas partiellement; avant de se souvenir que non, c’est la réalité. Ça s’est passé comme ça. Dans la vraie vie.
Le plus gros (et seul ?) reproche qui lui est fait est d’être totalement orientée en faveur de l’une des partie. C’est vrai. Mais à moins d’être personnellement impliqué dans l’affaire et donc de manquer d’impartialité ou d’avoir un avis déjà très tranché sur le sujet, il est impossible de voir ces dix épisodes sans se poser des milliers de questions et changer cent fois d’avis.

Arrested Development (Saison 1) : Je me souviens avoir regardé le premier épisode il y a quelques années et de ne pas avoir continué, n’ayant absolument rien compris à l’intérêt de ce que je venais de voir. Ayant eu une révélation sur les comédies en 2015, j’ai donc décidé qu’il était temps de redonner sa chance à cette série qualifiée de culte par de nombreux fans. Cette fois j’ai tenu toute la saison. Mais la conclusion est la même : quel est l’intérêt de ce que je viens de voir ? Non seulement ce n’est pas drôle mais en plus cela n’a ni queue ni tête et les personnages sont tous plus caricaturaux les uns que les autres. Stop.

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Fargo (Saison 2) : Rien à dire. Comme la saison 1, c’est génial, simplement.

Narcos (Saison 1) : En réalisant une série basée sur la vie d’un tel personnage, la prise de risques est faible, donc aucune raison de crier au chef d’œuvre surtout que le résultat n’est pas exceptionnel. Cela dit ça se regarde très facilement et à chaque fois on a hâte de connaitre la suite. Le point fort est pour moi le fait que si des libertés sont prises sur les faits historiques pour le côté spectacle et attirer certains spectateurs; la réflexion sur la façon de lutter contre le mal, en pactisant parfois avec lui pour l’intérêt général est vraisemblablement l’élément central de la série.

Falling Skies (Intégrale) : Avant de commencer, je m’attendais à trouver un mélange entre V pour la partie science fiction/présence extra-terrestre et The Walking Dead pour le côté fin de l’humanité, survie. Le moins que l’on puisse dire c’est que le cahier des charges est parfaitement tenu ! Après, ça ne tient pas le niveau des deux séries citées précédemment. La faute aux personnages principaux qui me sont tous antipathiques, sans exception. Difficile de stresser pour la survie de quelqu’un qui nous agace. La faute aux sentiments beaucoup trop présents, avec des amourettes inutiles ou de pseudos histoires d’amours totalement artificielles qui ne servent qu’à faciliter l’écriture du scénario. La faute au patriotisme américain beaucoup trop présent tout du long. La faute à l’absence de réflexion profonde sur l’humanité; les seules fois où le spectateur est invité à prendre du recul, c’est amené tellement grossièrement que c’en est repoussant (merci le recul physique). Et la fin complètement à l’arrache, sûrement la faute à des contraintes de diffusion.

En Immersion (Intégrale) : Très partagé. D’un côté c’est du vu, archi-vu et archi-re-vu. Le flic célibataire avec une ado en pleine crise. Le salle gosse bourgeois. La chef flic qui a tout connu… D’un point de vu artistique, avec le choix du noir et blanc très contrasté et les plans, ça sent le travail et c’est donc sujet à de nombreuses interprétations. Ce n’est pas forcément négatif mais à la longue cela devient gênant. D’un autre côté l’histoire sait rester simple, tient la route et donne envie de la connaître ce qui fait passer les trois épisodes à une bonne vitesse, permettant à la série d’être finalement ni trop courte, ni trop longue. L’œuvre se veut être une promotion à l’amour simple : il faut profiter de la chance de pouvoir être entouré de gens que l’on aime et ne surtout pas perdre son temps en futilités, quand ils seront partis, cela ne sera que source de regrets. Et le message passe très bien !

River (Saison 1/Épisode 1) : Le synopsis était assez explicite et présageait une énième série du genre. Et aucune surprise. C’est dommage car ça part bien mais au final je n’accroche pas à l’idée du passé qui hante le personnage, son implication beaucoup trop poussée dans les enquêtes, le coté poétique de la chose… Dans le même genre, il me vient trois séries sur le même schéma mais qui ont chacune un élément qui les rendent vraiment intéressantes. Cracker pour son côté novateur et psychologiquement bien développé. Wallander pour la beauté de la photographie. Et Luther pour Idris Elba et Ruth Wilson. Là je réalise qu’elles finissent toutes en -er.

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Bilan séries 2015

Rappel des faits : en faisant le bilan des séries regardées en 2014, je me fixais comme objectif de voir 1000 épisodes en 2015. Au milieu de l’année, j’étais proche du but avec 877 épisodes.
L’heure du bilan sur les 365 jours écoulés ayant sonnée, la question est donc : alors, combien ?

Combien ? 2097 épisodes. Soit plus du double de l’objectif initial.
Cela représente 85979 minutes, approximativement 16% de l’année.
Ou quasiment quatre heures de chaque journée. Quand même…

Par contre je n’ai pas du tout tenu ma promesse de juillet et n’ai absolument pas rédigé de notes à la fin des séries. Et vu l’ampleur de la tache maintenant, le courage et le temps me manquent.

La synthèse se fera donc avec une note moyenne : Très très bien, Très bien, Bien ou Bof; auxquelles j’ajoute Au secours ! pour les séries que j’ai dû arrêter précipitamment. Cela dit je ne m’interdis pas de revenir sur certaines d’entre elles pour écrire une critique un peu plus constructive.

Intégrales (35)

30 Rock : Bien.

Au service de la France : Bien.

Black Books : Bien.

Blue Mountain State : Bien.

Body of Proof : Bien.

Carnivàle : Très bien.

Corleone : Très bien.

Cracker : Très bien.

Curb Your Enthusiasm : Bien.

Dig : Bien.

Father Ted : Bien.

Firefly : Très bien.

Generation War : Bien.

Hatfields & McCoys : Bien.

How Not To Live Your Life : Bof*.

John Adams : Très bien.

Mad Men : Très très bien.

Mildred Pierce : Très bien.

Outcasts : Bof.

Over There : Bien*.

Oz : Très très bien.

Parks And Recreation : Très très bien*.

Profit : Très bien.

Psych : Bien.

Romanzo Criminale : Très bien.

Rome : Très très bien.

Sons of Anarchy : Bien.

The Corner : Très bien.

The Hour : Bien.

The Killing (2011) : Très bien.

The Office (US) : Très très bien.

The Prisoner : Bof.

The Tudors : Très bien.

Virage Nord : Pas bien.

Xanadu : Bof*.

Terminées (14)

Ainsi soient-ils : Très bien.

Battlestar Galactica : Bien.

Community : Très très bien.

Hard : Bien*.

Human Target : Bien.

Justified : Très très bien.

Les Invincibles : Bien.

Lilyhammer : Bien.

Misfits : Très bien.

Strike Back : Bien.

The Mentalist : Bien.

The Shield : Bien.

The West Wing : Très très bien.

Warehouse 13 : Bien.

Commencées (23) : Accused (UK), Better Call Saul, Bloqués, Bron/Broen, Burn Notice, Chefs (Au secours !), Fargo, Gomorra, Le Bureau des légendes, Les Revenants (Au secours !*), Morden i Sandhamn, Occupied, Peaky Blinders, Rubicon (Au secours !), Sherlock, Silicon Valley, Spartacus, The Affair, The Closer, The Code (2014), The Leftovers, The Wrong Mans, Tjockare an vatten.

Reprises (14) : Castle*, Cougar Town, Engrenages, Game of Thrones, Hero Corp, Homeland, House of Cards, It’s Always Sunny in Philadelphia, NCIS, Person of Interest, The Big Bang Theory, The Walking Dead, Treme, True Detective*.

Quelques critiques :

Hard : J’avais regardé les deux premières saisons plus par curiosité qu’autre chose. Après-tout une série comique française sur le porno, c’était inédit non ? Et ça m’avait plu. Cette troisième et malheureusement dernière fut elle un vrai régal de comédie où j’ai beaucoup ri à chaque épisode. Parfait pour conclure, dommage que cela arrive trop tôt. Soulignons toutefois que l’on a droit à une vraie fin, pas un truc fait à l’arrache suite à une annonce d’annulation à trois jours de la fin du tournage.

Xanadu : Il m’était venu aux oreilles qu’après Hard sur Canal+, Arte avait aussi fait sa série sur le porno. Mais là, pas d’humour, du tout. Le cul n’étant qu’un prétexte (coucou Virage Nord) pour un drame familial. Beaucoup trop glauque, beaucoup trop dramatique, beaucoup trop confus…

Les Revenants : Je n’y reviendrai pas. Non. Vraiment, non.

True Detective (S2) : Quand j’ai appris qu’il y aurait une seconde saison, j’ai accueilli la nouvelle avec tristesse. La première saison de True Detective est un chef d’oeuvre complet, aucune raison d’y ajouter une suite. Puis il y a eu les annonces expliquant que ça n’aurait rien à voir; nouveaux acteurs, nouveaux lieux, nouvelles histoires… En me lançant dans cette saison, je ne m’attendais pas à voir une suite à True Detective S1 mais une toute autre série; et bien m’en a pris car la seconde saison ne tient bien entendu pas du tout la comparaison. Mais elle reste tout à fait digne d’une série HBO et je l’ai regardée avec plaisir. Il y a donc deux séries. True Detective S1 et True Detective S2.

Over There : Ça partait mal et finalement ça s’est arrangé. Une série destinée sans le moindre aux doutes aux soldats américains. Elle couvre de manière assez exhaustive les différentes problématiques que pourrait rencontrer un soldat au cours de sa mission. Mais sans plonger dans le patriotisme à l’excès comme certaines productions savent le faire. Une série gentille.

How Not To Live Your Life : Amusant. 19 épisodes de 20mn répartis en 3 saisons; ça passe rapidement. Plus vulgaire de Californication à mon sens, peut donc rebuter certaines personnes.

Castle : Toujours un plaisir de retrouver Castle, Beckett, Javi & Kevin pour leurs aventures. Cette fois pas de fin de saison qui fait peur pour te pousser à regarder la suivante. Et j’ai pu voir pour la première fois le déverrouillage d’un iPhone avec l’empreinte digitale d’un mort !

Parks and Recreation : Jusqu’à présent j’étais loin d’être un fan des comédies; si j’éprouvais un intérêt pour certaines (Friends, Community…) ce n’était pas pour le comique de celles-ci mais pour les histoires qui y étaient relatées. Avec Parks And Rec, j’ai vraiment découvert les fous rires devant un épisode de série. Pour le coup le contenu est loin d’être intéressant, mais c’est très drôle.

Pour 2016 pas d’objectif particulier pour les séries, préférant transférer ce temps à d’autres activités.
Mais avec déjà plus de 100 épisodes au compteur, l’année commence comme s’est terminée 2015.