Throughout my professional life, I’ve tried to maintain a basic level of privacy. I come from humble roots, and I don’t seek to draw attention to myself. Apple is already one of the most closely watched companies in the world, and I like keeping the focus on our products and the incredible things our customers achieve with them.
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For years, I’ve been open with many people about my sexual orientation.
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While I have never denied my sexuality, I haven’t publicly acknowledged it either, until now. So let me be clear: I’m proud to be gay, and I consider being gay among the greatest gifts God has given me.Being gay has given me a deeper understanding of what it means to be in the minority and provided a window into the challenges that people in other minority groups deal with every day.
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America is moving toward marriage equality, and the public figures who have bravely come out have helped change perceptions and made our culture more tolerant. Still, there are laws on the books in a majority of states that allow employers to fire people based solely on their sexual orientation. There are many places where landlords can evict tenants for being gay, or where we can be barred from visiting sick partners and sharing in their legacies. Countless people, particularly kids, face fear and abuse every day because of their sexual orientation.I don’t consider myself an activist, but I realize how much I’ve benefited from the sacrifice of others. So if hearing that the CEO of Apple is gay can help someone struggling to come to terms with who he or she is, or bring comfort to anyone who feels alone, or inspire people to insist on their equality, then it’s worth the trade-off with my own privacy.
I’ll admit that this wasn’t an easy choice. Privacy remains important to me, and I’d like to hold on to a small amount of it. […] Part of social progress is understanding that a person is not defined only by one’s sexuality, race, or gender. I’m an engineer, an uncle, a nature lover, a fitness nut, a son of the South, a sports fanatic, and many other things. I hope that people will respect my desire to focus on the things I’m best suited for and the work that brings me joy.
[Tim Cook Speaks Up sur BusinessWeek.com]
Date Archives → octobre 2014
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eBay, c’est toujours un succès
Dimanche S0 : Suite à un nouvel achat, je me retrouve avec un ordinateur portable en excellent état dont je n’ai plus l’utilité. Je lance la machine pour m’assurer qu’elle fonctionne correctement, noter ses caractéristiques et la photographier, puis je passe une annonce sur eBay.
Mardi S1 : Je reçois une question de la part d’un potentiel acheteur qui cherche à connaître l’Indice de performance Windows. Ayant toujours trouvé celui-ci sans le moindre intérêt, je n’avais pas pensé à le noter. Il me faut donc démarrer l’ordinateur. Problème, rien ne se passe. Diverses tentatives plus tard, après avoir débranché puis rebrancher le disque dur, toujours rien. Je récupère le disque d’une autre machine et constate qu’avec celui-ci, ça marche.
Le disque dur qui tombe en panne tout juste une fois que j’ai passé l’annonce, cette chance, c’est tout moi.
Mercredi S1 : Modification de l’annonce pour indiquer ce changement. Écrit en gros et gras, pour que cela soit bien visible.
Dimanche S1 : Malgré cela, le nombre de personnes suivant la vente a continué de croître au même rythme qu’avant. Et, comme toujours, les enchères se multiplient à quelques minutes de la fin.
Je n’attendais rien de spécial concernant le prix. Celui atteint me convient, et l’acheteur effectue le paiement immédiatement.
Je lui envoie un mail pour lui demander si il a bien vu la modification et qu’il a donc acheté en connaissance de cause; ceci afin de me couvrir et d’éviter de possibles soucis par la suite. Comme je m’y attendais, il me répond que non, qu’il pensait acheter un ordinateur avec un disque dur fonctionnel…
Techniquement, il a placé son enchère après la modification de l’annonce. Il a donc acheté la machine dans l’état dans lequel elle se trouve. Mais je lui propose quand même de le rembourser.
Pour ne pas perdre une semaine supplémentaire, j’envoie donc une Offre de la seconde chance à l’avant dernier enchérisseur en demandant à la personne de bien prendre en compte la modification faite concernant ce satané disque dur avant d’accepter ou non cette offre.
Très rapidement, l’offre est acceptée et payée dans la foulée. Puis je reçois un mail de l’acheteur (acheteuse) qui me dit qu’elle n’avait pas vu la modification, qu’elle a vraiment besoin d’un ordinateur qui marche, et qui me demande donc de lui envoyer l’ordinateur avec un disque dur qui marche, et Windows d’installé dessus car elle serait bien incapable de le faire.

A cet instant, la réserve de mon réservoir de patience est presque vide. Je commence donc par de cordiales menaces. Elle a acheté une paire de gants et me demande de lui envoyer un bonnet. Il va falloir redescendre de sa montagne (humour concernant sa situation géographique). Mais nous sommes toujours dimanche, la mauvaise humeur du lundi est encore en sommeil, profitons-en.
Voilà le deal ma petite dame : soit j’envoie l’ordinateur dans l’état, vous recevez ce pour quoi vous avez payé et tout va bien dans les rails du règlement d’eBay; soit vous me fournissez un disque dur de remplacement et je me chargerai d’installer Windows dessus; soit…
Lundi S2 : Elle accepte ma seconde proposition et en profite pour me confirmer ses connaissances en informatique : elle a regardé sur Internet et n’a pas trouvé de disque dur de la même capacité (640Go). Sentant que les choses pourraient être longues, je lui répond qu’il n’est pas nécessaire que la capacité soit la même, d’ailleurs en prenant un disque plus grand (1To), cela reviens moins cher qu’un plus petit (500Go). Je lui indique quelques modèles et lui ajoute la proposition suivante : si elle me fournit l’argent, je peux me charger du reste.
Mardi S2 : Proposition une nouvelle fois acceptée, et le montant exact est rapidement viré sur mon compte Paypal. Je passe commande dans la foulée, avec Amazon les choses devraient aller vite.
Mercredi S2 : Colis arrivé au relais. Pas le temps de le récupérer.
Vendredi S2 : Passage par le relais colis. Dans la soirée, atelier installation de Windows et des drivers. 2h plus tard, la machine est prête.
Samedi S2 : Dépôt du paquet dans mon bureau de Poste.
Jeudi S3 : Je reçois un mail de l’acheteuse qui me dit qu’elle a bien reçu l’ordinateur, qu’il est en excellent état et qu’il marche très bien; elle est très satisfaite. Elle me demande également de l’aide avec un problème informatique générique n’ayant rien à voir avec la machine. Elle ajoute enfin une évaluation positive à mon profil eBay : this is it !

Je la remercie pour l’évaluation et répond à sa question.
Vendredi S3 : Elle me remercie pour la réponse et me demande si elle peut garder mon adresse, au cas où elle aurait d’autres problèmes informatiques. Amusé, je répond positivement.
A suivre…
Cet article fait suite à l’épisode des jean’s en trois étapes : ici, là et là.
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Marathon Plus
Alors que je me renseignais sur les tarifs des Schwalbe Marathon Plus pour en acquérir une seconde paire, je suis tombé sur la pub faite par la marque :
Le moins que l’on puisse dire c’est que pour une fois aucun mensonge n’est véhiculé, aucune sorte d’illusionnisme. Pour avoir réalisé, bien malgré moi, des expériences encore plus extrêmes; je ne peux que valider ces images.
Ça coûte un bras, certes, mais dans une ville où les gens aiment exploser leurs cadavres sur la route et y déposer toutes sortes de déchets, ça évite de passer ses soirées à coller des rustines et à changer de chambre tous les mois. Au final, ça revient certainement moins cher. Marathon Plus, c’est bon, mangez-en !
Et ils ont même fait une vidéos des lutins qui les produisent.
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François will be back

It was fantastic to meet with President Hollande today and speak about our shared commitment to a clean energy future. Subnational governments can help show the way forward, like we did in California which is why I founded the R20.
[schwarzenegger sur Instagram.com]
Cela me fait toujours sourire de voir Arnold Schwarzenegger, grand amateur d’énergie propre, parler de protection d’environnement. Tout comme son ONG R20, avec à sa tête la très sainte Michèle Sabban :
Le 18 juin dernier, Marianne révélait que l’élue occupait un logement social dans le XIIIe arrondissement de Paris. Contrairement à ses justifications, Michèle Sabban a bien disposé d’un logement appartenant au quota réservataire régional.
Michèle Sabban n’est plus vice-présidente de la région Île-de-France. […] Cette démission intervient après que Marianne ait révélé que Michèle Sabban occupait un logement social de 70m2 dans le XIIIe arrondissement de Paris pour 1.200 euros mensuels, provoquant une importante controverse avant qu’elle renonce à son appartement.
[…]
«Michèle Sabban a bénéficié d’un logement de la région alors qu’elle était déjà élue et qu’elle est aujourd’hui présidente de la commission d’attribution de ces logements. C’est incroyable…», s’insurge un élu UMP.[…]
Michèle Sabban, qui s’est dite «blessée et heurtée» par la polémique, accuse l’écologiste Jean-Vincent Placé d’être derrière la révélation. Quelques mois auparavant, la socialiste s’était indignée des PV non payés de l’écologiste.
[Michèle Sabban rend sa délégation de vice-présidente du Conseil régional d’Île-de-France sur LeFigaro.fr]
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P’tit Quinquin, grosse daube
Les deux dernières semaines de Septembre, Arte diffusait en première partie de soirée du Jeudi la série en quatre épisodes P’tit Quinquin.
Après plusieurs années à faire confiance à la chaîne pour découvrir de très bonnes séries, avec au passage Ainsi soient-ils dont la saison 2 vient de prendre le relais sur le même créneau horaire, c’est uniquement sur ce critère que je me suis basé pour me décider à regarder P’tit Quinquin, faisant ainsi fi de la vague de hype l’entourant, ce qui est généralement très mauvais signe.
Et après la moitié du premier épisode, mes craintes se confirmaient. J’esquissais quelques sourires, et me forçais à aller jusqu’au rire sur une scène, mais c’est surtout la gène et le malaise qui dominaient.
Par respect pour le travail et à cause d’un TOC qui m’empêche de laisser une saison inachevée, je décidais d’aller jusqu’au bout malgré la pénibilité de la démarche.
Alors P’tit Quinquin, c’est quoi ?
C’est une réalisation de Bruno Dumont. Là, je ne connais pas son travail, donc je suis parti sans apriori à ce niveau. Et globalement, j’arrive toujours à rester critique sur le travail d’une personne dont j’ai déjà adoré une partie de celui-ci; comme c’est le cas pour Alexandre Astier ou David Simon. Parmi les différentes critiques de simples téléspectateurs que j’ai pu lire, nombreux sont ceux faisant référence aux films La Vie de Jésus et L’Humanité. Je n’ai vu ni l’un ni l’autre. Si ce sont de bons films, tant mieux; mais P’tit Quinquin n’en est pas une bonne série pour autant. Toutefois, force est de reconnaître que la photographie est, avec la musique*, la seule réussite de celle-ci.
C’est une série qui dépeint le Nord d’une manière beaucoup moins comique que Bienvenue chez les Ch’tis.
C’est une œuvre sélectionnée à la Quinzaine des réalisateurs du festival de Cannes 2014.
C’est une œuvre encensée par la critique.
Et là, c’est le drame.
D’un côté, un réalisateur du cru qui veut certainement bien faire en rendant hommage à sa région natale mais qui l’ayant quittée depuis trop longtemps, et ayant trop fréquenté le microcosme bobo-parisiano-filmo-culturel (bullshit here) n’arrive pas à savoir sur quel pied danser. Une invitation au voyage ? Oui, la photographie en est la preuve. Dépeindre la misère et le désespoir ? Oui, mais non, sinon ça pourrait choquer. Et là, ce serait très mauvais. Alors on fait appel au comique et au burlesque, on en fait des tonnes. Et ça en devient indigeste, inintelligible.
De l’autre, on a le monde de la culture. Bruno Dumont n’est semble-t-il pas n’importe qui. Il réalise un travail sur le Nord, cette pauvre région sinistrée qui est malgré tout très en vogue depuis Bienvenue chez les Ch’tis. Alors pour ne pas risquer de se faire conspuer pour avoir osé la critique envers un pauvre nordiste, et parce qu’il est plus simple de se laisser porter par la vague que de nager à contre-courant, on saute à pieds joints dedans et on sort la mitraillette à superlatifs.
Enfin il y a les téléspectateurs. Ceux qui savent, qu’ils viennent du Nord ou qu’ils aient simplement connaissance de la vie là-bas. Ceux qui ne savent pas mais qui ne se font pas avoir par la hype. Et puis les followers; ces fiers winners qui prennent plaisir à se moquer doucement de ces pédophiles-chômeurs-consanguins depuis leur canapé installé dans un appartement haussmannien, sous couvert de burlesque.
P’tit Quinquin, c’est long, c’est creux, c’est vide, c’est grotesque, c’est nul, c’est immoral, c’est incompréhensible, c’est insensé, c’est idiot… Mais c’est surtout un bon coup de communication.
Si le Nord vous manque, refaites vous Bienvenue chez les Ch’tis, à défaut d’être réaliste, au moins c’est vraiment drôle.
* Voir (et écouter !) la chanson Cause I Knew de Lisa Hartman.