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Se moquer…

C’est mal. Mais il est parfois bon de rire.

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Salut à tous #TeamLens
[@JeanLeVrai sur Twitter.com]

 

Ce samedi matin, vers 10 h 45, environ deux cents personnes étaient présentes sur le parking Bollaert, répondant à l’invitation des organisateurs de la manifestation de soutien au RC Lens, à ce jour toujours bloqué en Ligue 2.
[RC Lens bloqué en Ligue 2: quelques centaines de manifestants ont donné de la voix pour le Racing sur LaVoixDuNord.fr]

On retrouve d’ailleurs cette banderole sur l’une des photos publiées sur le site de la VDN :

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Let’s do math

Mardi dernier, le Brésil, pays organisateur de la Coupe du Monde de la FIFA 2014, se faisait tout simplement humilier par l’Allemagne lors de la première demi-finale sur le score de 1-7, dont 4 buts encaissés en approximativement cinq minutes (23/24/26/29). Jamais une équipe n’avait marqué autant de buts à ce stade de la compétition. 1-7 étant un score inédit.

Mercredi, la seconde demi-finale entre les Pays-Bas et l’Argentine donnait lieu à un match beaucoup moins spectaculaire, puisqu’il fallut attendre les tirs aux buts pour enfin connaître le gagnant; l’Argentine, avec 4 buts contre 2. Là encore, 0-0, score inédit.

Le plus intéressant dans tout ça, c’est que lors du premier match, il-y-a donc eu un total de 8 buts inscrits durant les 90 minutes du temps réglementaire, alors que dans le second, c’est seulement après plus de 120 minutes (90 minutes de temps réglementaire et 30 minutes de prolongations) qu’un joueur fera trembler les filets; et qui plus est, sur pénalty. Enfin, malgré cette séance de tirs au but, le match n’aura vu la balle passer totalement la ligne de but que six fois; soit deux fois de moins que lors du match de la veille.

Les brésiliens pourront au moins s’accorder cela : avoir été les acteurs d’un véritable match à records !

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Quantified (fuck your)Self

D’après de nombreux experts, 2014 était annoncée comme l’année des objets connectés.

Parmi ceux-ci, les objets destinés au Quantified Self occupent une place importante.

A une époque où les objets connectés n’existaient pas réellement, je me passionnais déjà pour le QS en recevant, avec mon premier VTT, un compteur. Cela s’est poursuivi avec diverses montres, plus ou moins complexes, qui me servaient à chronométrer toutes mes actions quotidiennes. Puis, à la faveur d’un mobile équipé d’une fonction podomètre, j’allais jusqu’à me promener dans les rues de Lyon sans autre but que celui de battre un nouveau record de pas. Plus récemment, je m’équipais d’une montre cardiofréquencemètre pour devenir une machine à BPM.

Depuis, avec l’émergence des objets connectés et la sortie de produits tous plus nombreux les uns que les autres, je me retenais à plusieurs reprises de faire chauffer la CB pour acquérir un de ces bidules.

Et puis, à quelques jours de 2014, à l’occasion d’une promotion Amazon sur le Shine de chez Misfit (que j’avais par ailleurs hésité à financer sur Kickstarter Indiegogo), je passais finalement commande.

misfit_shine

Contrairement à ses concurrents à l’époque, il avait pour lui deux avantages : la discrétion et l’utilisation d’une pile lui assurant une autonomie de plusieurs mois (annoncée) à l’inverse d’une batterie devant être rechargée au mieux toutes les semaines ailleurs.

Une fois reçu, l’objet tient ses promesses. Dix minutes après être sorti de la boîte, il est pairé avec l’iPhone et prêt à fonctionner.

Portant déjà une montre au poignet gauche et comme mon truc ce n’est pas nager ou courir mais pédaler, je décide donc de l’installer à ma cheville. Le bracelet fourni est suffisamment souple pour passer de justesse. A vrai dire il est installé parfaitement : suffisamment stable pour ne pas se balader, et pas trop serré pour ne pas laisser de marque.

Comme il ne compte pas en unités courantes (pas/mètres…) mais en points qui sont calculés selon un algorithme secret basé sur l’activité, l’IMC, l’âge, etc. il faut donc l’avertir lorsque l’on va faire une activité autre que marcher ou courir. Dans mon cas, faire du vélo (à l’époque, les deux autres options étaient nager ou dormir). Premier constat, c’est très inégal. Ainsi, pédaler 30mn à 90 RPM rapporte à peine plus de la moitié des points qu’une balade en ville de la même durée. Par contre, si l’on s’amuse à aller courir, c’est le jackpot. 5km rapportent le double d’une journée plutôt active.

L’autre gros point noir de Misfit et de son Shine, c’est la plateforme. Quand je l’ai eu en ma possession, seule la version iOS de l’application existait. Pire encore, et c’est d’ailleurs toujours le cas : aucune version Web n’est proposée. La seule et unique façon de consulter ses résultats, c’est sur son smartphone. Si les concurrents proposaient également un système plutôt fermé qui ne permettait pas de synchroniser l’outil ou d’exporter ses résultats vers des logiciels/plateformes ouverts, Misfit a trouvé encore plus ingénieux pour enfermer ses utilisateurs : créer une unité propre et ne permettre un accès aux données que via sa propre application mobile.

Concernant l’autonomie, je me limitais à une ou deux synchronisations par semaine pour éviter de trop tirer dessus. Reçu la première semaine de Janvier, tout s’est bien passé jusqu’à fin Mars, où, du jour au lendemain, le Shine a tout bonnement cessé de répondre. Alors qu’il dispose d’un système de détection de batterie faible qui aurait dû me prévenir, j’ai tout de suite procédé à un changement de pile; toujours rien. Docteur, l’heure du décès ?

Une fois de plus, le S.A.V. Amazon s’est montré très ouvert puisqu’ils ont accepté de me reprendre, trois mois après, l’objet défectueux et de me le rembourser. Suite aux nombreuses déceptions, je n’avais pas envie de procéder à un échange à neuf.

Dans les points positifs, je retiendrai quand même que grâce à son étanchéité et à son format, il se fait réellement oublier, en tout cas porté à la cheville. Également, comme il fonctionne sur la base d’objectif quotidien à atteindre, et que deux taps sur le Shine permettent de savoir où on se situe par rapport à cet objectif, ça peut être une source de motivation intéressante pour les jours sans; il m’est ainsi arrivé de faire des détours volontaires en rentrant du travail, uniquement dans le but d’atteindre mon objectif du jour.

En conclusion, un test qui ne m’aura rien coûté (merci Amazon !) et qui m’aura permis de me conforter dans l’idée que seul un système ouvert peut être intéressant dans la durée. En attendant celui-ci,  je reste avec mon compteur et mon cardio, qui si ils ne fonctionnent pas avec une application iPhone, me permettent au moins de saisir des données dans des unités universelles dans un simple tableur, pour pouvoir les interpréter par la suite.

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C’est avec classe

Alors que les footix ont déjà relégué leurs maillots au fond du bac à linge et leurs drapeaux dans un coin du grenier; les autres continuent de montrer les couleurs de leur équipe dont ils sont fiers malgré la défaite.

C’est le cas de Pierre-Ambroise Bosse, coureur français de 800m, qui, hier soir, a réalisé sa course au Meeting Areva au Stade de France avec le maillot des Bleus sur les épaules.

ATHLETISME : Meeting Areva - IAAF Diamond League - 05/07/2014

Un bel hommage.

Et que tout le monde se rassure, en tant qu’épreuve de la Diamond League, le Meeting Areva ne se fait pas sous les couleurs d’un pays (et donc équipés par Adidas pour les membres de l’Équipe de France) mais à titre individuel. P-A Bosse étant sponsorisé par Nike, le port d’un maillot de foot swooshé n’avait donc rien de subversif.